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Laurent Jans : « Un autre monde m’attend »


Laurent Jans, ici à côté de son agent Didier Philippe (à gauche), a posé pour la photo auprès des dirigeants de Waasland-Beveren, son nouveau club. (Photo : DR)

Laurent Jans, 22 ans, a signé hier son premier contrat professionnel chez les Belges de Waasland-Beveren. «Ce n’est qu’une étape», déclare-t-il, un peu ému tout de même.

Dans l’air depuis quelques semaines, le transfert s’est concrétisé hier. Le joueur, accompagné de son agent Didier Philippe, a fait l’aller-retour dans la journée et s’est entraîné normalement à 18h avec le Fola. «Je veux partir sur ce titre de champion», ambitionne-t-il.

À qui avez-vous pensé en signant votre contrat avec Waasland-Beveren ?

Laurent Jans : Je suis parti le matin, j’ai signé mon contrat, on a fait la photo, tout ça… Je sais très bien à qui je dois dire merci. À mon agent Didier Philippe, à tous mes entraîneurs de Norden et à Jeff Strasser et Cyril Serredszum qui m’ont beaucoup fait progresser au Fola. Et évidemment aussi à Luc Holtz qui m’a donné ma chance au niveau international. C’est un rêve de signer un contrat pro. Je suis content.

Avez-vous eu peur que l’affaire capote tant que vous n’avez pas signé ?

Dès le premier contact, j’ai eu un bon feeling. Je sentais que ça allait se faire.

Les deux essais de l’été dernier à Auxerre et à Dundee vous avaient pourtant fait douter… Il y a un an, vous êtes-vous dit que l’occasion n’allait peut-être plus se présenter ?

Oui, j’ai douté. J’étais surtout un peu triste après Dundee car je suis revenu blessé. Mais cela n’a pas duré très longtemps. J’ai vite compris que ça ne servait à rien de se poser des questions. Il fallait que je bosse dur et que je ne pense qu’à mon jeu. J’avais toutes les cartes en main pour que ma chance revienne.

Selon vous, Waasland-Beveren est-il d’un calibre idéal pour lancer votre carrière professionnelle ?

Je le pense, oui. Le championnat belge est vraiment intéressant. C’est une belle vitrine. Tous les autres pays autour ont un œil sur ce championnat. Pour ce qui est du calibre de Waasland-Beveren, même si c’est une équipe qui ne joue pas les premières places, je viens du Luxembourg alors je vais devoir me battre. J’ai quand même la chance d’arriver à une époque où en tant que Luxembourgeois, on est un peu plus respecté. J’arrive dans un championnat où il y a déjà deux internationaux (NDLR : Maxime Chanot et Anthony Moris).

Que connaissez-vous de votre nouveau club ?

Le stade est vraiment beau, il peut accueillir 13 000 spectateurs. Les installations sont belles. Le vestiaire, les terrains d’entraînement… Vraiment, c’est un autre monde qui m’attend. Ce midi, j’ai mangé en ville et ça m’a l’air très bien pour moi!

Avez-vous commencé à vous renseigner sur la concurrence dans votre secteur ?

Il y a un latéral droit qui part, mais je ne me fais pas d’illusion. Dans un club professionnel, on n’est jamais tout seul à un poste. Je vais tout faire pour m’imposer et faire en sorte que ce ne soit que le début de quelque chose d’encore plus grand.

Matthieu Pécot

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