Interrogé en marge de la défaite du F91 contre l’UC Dublin, Jonathan Joubert a estimé que ses chances de le voir arrêter avec la sélection nationale après la campagne éliminatoire de l’Euro-2016 sont «de 50%».
Et si en fin d’année, Jonathan Joubert décidait d’arrêter ? L’hypothèse a pris encore un peu plus corps vendredi, avec les dernières déclarations du portier dudelangeois, déjà soucieux, dès le mois de mars, de se ménager une porte de sortie en fin de campagne des éliminatoires, comme il l’avait annoncé dans nos colonnes, avec force «si»…
Cette semaine, il y avait semble-t-il déjà moins d’inconnues dans son discours. «Plus la fin de campagne (NDLR : de l’Euro-2016) va arriver, plus je vais y penser. Actuellement, c’est du 50/50. C’est peut-être le moment d’arrêter. Je n’ai pas encore pris ma décision définitive, mais j’ai une vie de famille, des contingences professionnelles. Peut-être que je saurai déjà avant le prochain match…» Le prochain match, c’est pour ainsi dire demain : les Roud Léiwen affronteront la Macédoine le 5 septembre prochain et nul doute qu’avant ce duel, Luc Holtz et son gardien se seront vus.
Il ne fait pas mystère que le sélectionneur, quoi qu’il se dise, cherchera à retenir son portier (si d’aventure celui-ci envisage encore de dire stop) puisqu’il le considère comme étant à son zénith et qu’il l’imagine bien enquiller encore une campagne en attendant qu’Anthony Moris, son successeur naturel, trouve son rythme de croisière.
Si Joubert persistait, ce serait pour des adieux potentiellement temporaires car la FLF réfléchirait, selon nos informations, à l’intégrer à son staff. Pas immédiatement de toute façon dans la mesure où Joubert possède encore deux années plus une de contrat avec le F91 et qu’il ne sera potentiellement libre qu’en 2017 voire 2018.
Libre, il assure aussi l’être désormais après l’épineuse question soulevée par Éric Lux du «cadeau» que lui aurait fait Flavio Becca lors de l’achat de son appartement, une «affaire» qui a secoué la fin-juin et parasité ses vacances.
Une situation qu’il semble avoir vécue avec son flegme habituel : «Tout rentre progressivement dans l’ordre. Je n’ai plus eu de nouvelles de cette histoire et je ne chercherai pas à en avoir. Je n’ai rien à me reprocher. J’ai acheté un appartement le plus normalement du monde, point final !» On aimerait bien savoir si l’on doit aussi en mettre un derrière son histoire riche de 77 sélections nationales…
Julien Mollereau