Les dernières nouvelles en provenance de la presse belge concernant le club d’Aurélien Joachim (en fin de contrat) et Tim Hall (qui a encore une année de contrat) ne sont pas bonnes. Et même à la limite du dramatique.
À en croire les médias flamands notamment, le Lierse est donné comme mort après que son propriétaire et le repreneur qu’il avait trouvé se sont brouillés, achevant de ruiner les espoirs d’obtenir la licence permettant au club d’évoluer en Division 2 la saison prochaine.
La nouvelle ne serait pas franchement bonne pour les deux internationaux à première vue, mais au moins réglerait-elle une fois pour toutes leur statut et pourraient-ils commencer à chercher à se recaser ailleurs.
Le F91 et le Progrès chauds
Aurélien Joachim avait déjà plusieurs plans de secours au cas où aucune offre de prolongation ne lui parviendrait. Ils ont forcément pris de l’épaisseur ces dernières semaines devant l’incurie administrative qui empêchait de s’occuper de l’avenir des joueurs. Reste que l’avant-centre sait d’office qu’à 31 ans, son crédit au Grand-Duché est inépuisable. Si son entourage continue d’affirmer que son avenir est à l’international, plusieurs clubs grand-ducaux se seraient déjà manifestés pour sonder le terrain. Et si le F91, suréquipé offensivement, avait obtenu du joueur la promesse qu’il reviendrait jouer au stade Jos-Nosbaum en échange d’un bon de sortie pour rejoindre Willem II en 2012, c’est le Progrès qui avait pris ses renseignements au moment où Joachim cherchait un point de chute lors de son départ hivernal de Burton, en 2015. Et alors que le club cherchait de son côté à crédibiliser un projet désormais suffisamment fort pour accueillir un garçon de ce standing.
Tim Hall ne se pose lui pas encore ce genre de questions. Jusqu’à preuve du contraire, il a un contrat à honorer. Cela ne veut pas dire que plusieurs clubs ne sont pas en train de lorgner le défenseur central alors que le cadavre du Lierse n’est pas encore froid et alors que d’aucuns veulent encore croire au sauvetage de dernière minute. Lui aussi a des partisans pour poursuivre sa carrière si ce n’est pas dans le club lierrois et certains se trouvent au Grand-Duché, c’est évident. Le big-four est venu aux nouvelles. Mais qui peut se l’offrir ? Le F91 est chaud. Le Progrès ne cracherait pas dessus. Si le Lierse tombe, ce sera la foire d’empoigne et Niederkorn, plus prompt à libérer ses joueurs vers le monde pro ces derniers temps, pourrait partir avec un temps d’avance.
Julien Mollereau