Qualifiées pour la première fois à ce stade de la compétition, Lola Scheuren et les Differdangeoises sont bien décidées à ne faire aucun complexe, vendredi, lors de la demi-finale face à Käerjeng.
Comment jugez-vous votre saison ?
Lola Scheuren : On a raté quelques matches parce qu’on avait plusieurs blessées. On ne voulait pas être à la troisième place, mais maintenant, on ne peut plus devenir deuxièmes ou premières. On a six points de retard (NDLR : huit) sur Käerjeng (2e) et il reste quatre matches, donc je ne pense pas qu’on puisse encore les rattraper. Sauf si elles perdent tous leurs matches. On ne peut plus non plus rattraper Dudelange. On veut garder notre troisième place et on va faire de notre mieux pour cela.
Sur le plus long terme, l’idée, c’est de réduire l’écart avec les deux de devant ?
Oui, c’est ça. Et de ne plus faire des erreurs comme celle de perdre contre Esch lors du match retour de la phase régulière. De toujours gagner en jouant contre Diekirch, face à qui on a aussi perdu en janvier. On ne peut plus se permettre des erreurs comme celle-ci.
Justement, il se trouve que votre adversaire en demi-finale, ce soir à 20 h 45, c’est Käerjeng. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
On a déjà gagné contre elles, c’était la saison dernière. Leur équipe n’a pas changé. Nous, on a deux nouvelles filles et une qui est partie. On est capables de les battre ! Mais pour ça, il faut faire le moins d’erreurs possible.
Quelles vont être les clés de la rencontre pour tenter de les renverser ?
Lors du dernier match, je crois qu’on a dû rater 25 tirs face à la gardienne (NDLR : Zorana Jurcevic) donc déjà, il faudra faire mieux à ce niveau-là. Aussi, il faudra saisir les opportunités que l’on va avoir sur les six mètres et les penalties. Ça, c’est un objectif ! Et puis être fortes en défense. Et surtout, si on est menées de deux ou trois buts, il ne faut pas lâcher. Il faut être présentes mentalement. C’est parfois un peu difficile avec notre très jeune équipe, mais on va faire de notre mieux.
Emilia Rogucka saura gérer les émotions, elle va nous aider
Vous avez aussi des arguments à faire valoir. Trois joueuses (Lily Melchior, Mirela Kozar et Rijalda Cilovic) sont dans le top 6 des meilleures marqueuses des play-offs…
Lily a joué avec Zorana la saison dernière. Elle la connaît, donc je dirais que c’est un peu plus simple pour elle. Il faut mettre les buts ! Et il faut être confiantes.
L’année dernière, vous les aviez battues, comme vous l’avez mentionné, et lors du match aller de la saison régulière, vous étiez de nouveau proches de gagner. Cela vous donne des idées ?
Il faut vraiment bien jouer, mais on sait qu’on peut gagner ! On ne va pas à la Coque pour perdre !
Beaucoup vous voient comme les outsiders. Est-ce que cela peut être un avantage si l’on considère que la pression est sur leurs épaules ?
Je n’aime pas quand on dit ça, je trouve qu’on a la même pression qu’elles. Et je ne pense pas que les filles de Bascharage pensent comme cela. Elles vont se préparer comme contre Dudelange.
Quel est votre sentiment par rapport au fait de jouer à la Coque ?
Je pense que ça peut être un peu plus difficile pour nous parce que c’est la première fois qu’on est au Final Four donc je pense qu’on sera un peu nerveuses. Mais je sais que les filles de Bascharage et de Dudelange le sont aussi quand elles jouent à la Coque. On a quand même quelques filles qui ont eu l’opportunité de jouer à la Coque avec l’équipe nationale donc ce n’est pas la première fois pour certaines. C’est une autre ambiance, il y a un peu plus de pression, mais je pense qu’on va y arriver.
Vous évoquiez un effectif jeune, il faudra aussi réussir à gérer les émotions…
Je suis la capitaine, j’ai 23 ans, et je n’ai moi-même jamais joué à la Coque en Coupe donc ce n’est peut-être parfois pas si simple que ça. Mais on a Emilia Rogucka qui a déjà fait de nombreux matches à la Coque. Elle saura gérer tout ça et va nous aider. De mon côté, je vais essayer de faire de mon mieux pour être calme, pour ne pas trop stresser les filles parce que je sais que si jamais je suis nerveuse, les filles vont l’être encore plus. L’objectif, c’est d’être calme et de jouer comme il faut pour aider les filles.
LES PARCOURS
Käerjeng : exempté de 1er tour, puis victoire 35-20 contre Esch en quart de finale.
Red Boys : victoire 42-15 contre Redange au 1er tour, puis 14-11 contre Diekirch en quart de finale.
L’autre demi-finale
HBD – Standard : choc des extrêmes David contre Goliath.
Voilà comment résumer le duel mettant aux prises, ce soir à 18 h 30, le HB Dudelange, tenant du titre et leader en championnat, aux joueuses de la capitale, classées quatrièmes dans le groupe de relégation et qui viennent de s’incliner en championnat face à l’équipe réserve du club de la Forge du Sud. Toujours est-il que le Standard, vainqueur dans la douleur de Mersch et de Belvaux aux tours précédents, s’est donné le droit de disputer ce match de prestige à la Coque devant l’un des mastodontes du pays qui, en cas de succès, rallierait la finale pour la cinquième fois d’affilée.
C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend les filles de Jörg Tomaschek. Alors évidemment, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais on voit mal comment Clara Luise Baldin et ses équipières pourraient s’offrir le scalp des Dudelangeoises, en lice pour le doublé.
HBD – Standard : choc des extrêmes David contre Goliath.
Voilà comment résumer le duel mettant aux prises, ce soir à 18 h 30, le HB Dudelange, tenant du titre et leader en championnat, aux joueuses de la capitale, classées quatrièmes dans le groupe de relégation et qui viennent de s’incliner en championnat face à l’équipe réserve du club de la Forge du Sud. Toujours est-il que le Standard, vainqueur dans la douleur de Mersch et de Belvaux aux tours précédents, s’est donné le droit de disputer ce match de prestige à la Coque devant l’un des mastodontes du pays qui, en cas de succès, rallierait la finale pour la cinquième fois d’affilée.
C’est dire l’ampleur de la tâche qui attend les filles de Jörg Tomaschek. Alors évidemment, il ne faut jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, mais on voit mal comment Clara Luise Baldin et ses équipières pourraient s’offrir le scalp des Dudelangeoises, en lice pour le doublé.