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[Handball] Le leader, c’est Esch !


Luca Tomassini et ses partenaires n’ont fait qu’une bouchée de Käerjeng. (Photo : luis mangorrinha / lequotidien)

AXA LEAGUE Käerjeng a cédé face à Esch lors du match au sommet entre les deux leaders (23-38). Hier soir, il n’y avait pas photo entre les désormais deux ex-coleaders.

Annoncé comme un match au sommet, la rencontre entre Käerjeng et Esch n’a pas totalement tenu toutes ses promesses. La faute à une équipe d’Esch impressionnante. Sérénité, voilà le sentiment qui se dégageait du champion national au bout de dix minutes de jeu. Barkow, Figueira qui détournait le pénalty de Zekan, puis Krier sur son aile et Muller aux neuf mètres étaient déjà bien chauds pour le Handball Esch qui prenait ses aises (1-5). Les joueurs de Zoran Radojevic se rebellaient timidement notamment grâce à Edgar, mais se tenaient à distance respectable de leur adversaire (4-8, 14e).

Aux prix de beaux efforts défensifs et de vista dans l’enchaînement des mouvements offensifs, les visiteurs continuaient de creuser l’écart (6-12, 21e). Dans ces conditions, Käerjeng avait du mal à trouver son second souffle malgré Edgar qui continuait de faire mouche pour les verts (7-12, 23e).

La fin de la première mi-temps était à la main des Eschois qui, en s’appuyant sur une muraille défensive, prenaient le large sur deux contres de Tomassini et Barkow (8-16, 27e). Tout allait trop vite pour des locaux déjà relégués à sept longueurs à la pause citron (10-17).

« La furie eschoise continue de faire son œuvre »

Au retour des vestiaires, il y avait le bras de Trivic et Lallemang pour trouver le chemin des filets, mais la furie eschoise continuait de faire son œuvre, à l’image de ce déboulé de Krier (14-22, 38e). Face à un adversaire qui tenait son avantage, les locaux ne pouvaient plus rien. Krier de 30 m et Tironzelli galvanisaient un peu plus les supporters du HB (19-31, 50e).

Mais le match était fini, dans les faits, depuis belle lurette. Esch s’imposait en roue libre avec 15 buts d’écart (23-38). Jacques Tironzelli pouvait savourer : «En venant ici, on voulait montrer qui était le chef. On a pris un excellent départ en s’appuyant sur une très bonne défense. Après, les choses ont été plus faciles mais on n’a jamais relâché la pression jouant à fond du début à la fin.»

Gilles Tarral