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[Volley] Strassen n’a pas démérité


Raibikis (ici au smash) et Strassen sont tombés sur un os. (Photo : luis mangorrinha / lq)

CHALLENGE CUP Face aux Néerlandais d’Orion, la bande de Massimo Tarantini s’est bien battue mais a dû s’incliner face à plus forts (0-3) lors de son 16es de finale aller.

À la différence du tour précédent contre Bertrange, son voisin et rival, Strassen ne se présentait pas en favori face à Orion Doetinchem, vice-champion des Pays-Bas. D’ailleurs, en début de semaine, Massimo Tarantini déclarait dans nos colonnes : «On va essayer de les embêter le plus possible en jouant point par point», avant de conclure : «On doit résister le plus longtemps possible avec nos moyens.» L’entraîneur de Strassen avait conscience que son équipe allait se frotter à du lourd lors de son 16es de finale aller de Coupe d’Europe.

Et visiblement, le message est passé auprès de ses joueurs. Eux qui ont vendu chèrement leur peau contre cette formation néerlandaise qui, rappelons-le, avait atteint les 8es de finale de la CEV Cup (2e niveau européen) lors de l’exercice précédent. Malheureusement, cela n’aura pas suffi. L’écart de niveau était trop grand (0-3).

Orion Doetinchem, piqué au vif

Pourtant, l’entame de match tourne en faveur des Strassenois. Les locaux font un premier mini-break sur un service flottant de Braas qui vient toucher le dos de Kaislasalo à la suite d’une incompréhension avec son libéro (9-7). Une attaque long de ligne d’Arab permet aux siens de prendre trois unités d’avance (10-7). Les Jaune et Noir maintiennent cet écart grâce à un contre plein de maîtrise de Raibikis sur un smash de Lemos Felicissimo Junior (13-10).

Piqués au vif, les visiteurs élèvent leur niveau de jeu (14-15), puis on se rend coup pour coup (20-20). Aucune des deux équipes ne veut céder de terrain. La puissance du Brésilien Lemos Felicissimo Junior fait des dégâts (20-21) et c’est White qui vient conclure ce premier set (20-25).

Je crois qu’au final, on peut dire qu’on a fait un sacré match

Lemos Felicissimo Junior continue de faire des ravages. D’abord sur un contre puis sur un ace surpuissant (6-8). Les Néerlandais se détachent (8-14). Loin de se décourager, les coéquipiers de Laevaert reviennent à trois longueurs sur un smash de Da Rocha Camargo (13-16). White vient relayer Lemos Felicissimo Junior et enquille les points (16-20). Avec de la réussite (son service accroche la bande du filet), ce même White donne une première balle de set à son équipe (19-24). Ses partenaires termineront le travail (20-25).

La formation néerlandaise poursuit sa marche en avant (5-8). Quand on jette un rapide coup d’œil au tableau d’affichage, on se dit que ce troisième set n’est qu’une formalité pour les visiteurs (9-16). Mais au courage, Strassen revient un peu dans la partie (15-19). Sous les acclamations du public, les Strassenois sauvent trois balles de match mais ne peuvent rien faire sur la quatrième (22-25).

Une partie monumentale aux Pays-Bas

«Je crois qu’au final, on peut dire qu’on a fait un sacré match. Au premier set, les moments clés on ne fait pas le point, voire on fait même la faute. Au deuxième set, on n’a pas assez mis la pression au service. Ils étaient dans un fauteuil pour jouer la réception et même là, on arrive à vingt points donc ça montre quand même qu’il y avait moyen. Et au troisième, on sait comment on doit se positionner au bloc. Ce sont des moments clés et là, on fait carrément l’inverse. Si là on frappe, si là on les pique, il y avait vraiment moyen de prendre au moins un set», analyse le libéro et capitaine Tim Laevaert.

Il faudra réaliser une partie monumentale aux Pays-Bas, dans une semaine, pour espérer accrocher une qualification.

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