Berchem et Käerjeng, deux des quatre équipes du Grand-Duché en lice en European Cup, entament leur aventure continentale ce week-end.
Si plusieurs formations du Luxembourg commencent leur saison par le championnat, Berchem et Käerjeng lancent la leur par la Coupe d’Europe et plus précisément le 1er tour de l’European Cup (le 3e niveau européen). Ainsi, les Berchemois reçoivent (ce samedi à 18 h) les Autrichiens du Fivers, un club situé à Margareten, le 5e arrondissement de Vienne. «J’ai regardé plusieurs de leurs matches de la saison passée, notamment ceux en play-offs. Et ils m’ont fait forte impression parce qu’ils ont joué vraiment vite pendant presque l’intégralité de la rencontre, avec des attaques rapides et une circulation de balle incroyable», analyse l’entraîneur Marko Stupar. Et de poursuivre : «Je n’ai pas vu beaucoup d’attaques placées de leur part.»
Un style de jeu sur lequel s’est basé le Serbe pour préparer ses joueurs à ce premier round avant le deuxième acte, prévu une semaine plus tard. «La clé du match, ça va être de stopper leurs contre-attaques pour les obliger à jouer en attaques placées et ce sera à nous d’être solides en défense ensuite», développe-t-il. Autre élément à prendre en compte : les visiteurs ont déjà deux rencontres de championnat (pour deux victoires) dans les jambes. Au contraire des Luxembourgeois. «C’est peut-être un avantage pour eux, oui, parce que le rythme et la pression ne sont pas les mêmes que pendant des amicaux. À l’inverse, ça peut aussi être un désavantage puisque des joueurs peuvent être fatigués, voire blessés. Mais ça, on ne sait pas», expose l’ancien pivot.
34 défaites consécutives
De leur côté, les Bascharageois se déplacent en Estonie pour défier Tallinn (dimanche à 17 h), une équipe qui n’a plus gagné la moindre rencontre officielle depuis… le 15 mai 2022, soit une série de 34 défaites consécutives. «Quand j’ai vu ça, ça m’a un peu perturbé parce que je pensais que ce n’était pas vrai», s’étonne encore aujourd’hui Zoran Radojevic. Les raisons de cette crise de résultats selon lui? «C’est probablement à cause du système parce qu’en 2022, ils se sont qualifiés pour la Baltic League en faisant partie des quatre meilleures équipes et après ça, ils ont perdu pas mal de joueurs. Et donc ils ont recommencé avec des nouveaux, mais ils n’ont pas remporté la moindre partie, que ce soit en Baltic League ou dans leur championnat local», signifie le technicien.
Et d’ajouter : «Je n’ai pas vraiment compris comment ils avaient réussi à se qualifier pour la Coupe d’Europe… Je pense que les équipes devant au classement ne voulaient pas la jouer et eux ont accepté.» S’il est conscient que sa formation ne fait pas face à un obstacle insurmontable et a de «bonnes chances de passer ce tour», l’ex-joueur se montre tout de même prudent. «On doit prendre ce match au sérieux et ne pas penser que ce sera une rencontre facile», explique-t-il. Avant de conclure : «On a aussi l’avantage de jouer l’aller là-bas. C’est toujours bien puisque si jamais il y a un problème, on aura l’occasion de pouvoir prendre notre revanche lors du retour à la maison.»