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[Handball] Dudelange en totale démonstration


Lara Steffen et le HBD étaient bien trop rapides pour Alia Nabhan et le Standard. (Photo : luis mangorrinha)

Les Dudelangeoises n’ont pas fait dans le détail pour se défaire d’une valeureuse équipe du Standard (52-10), vendredi soir, lors de la première demi-finale de la Coupe de Luxembourg.

Grandissimes favorites face au Standard, pensionnaire du groupe de relégation durant la deuxième phase de la saison, les joueuses de la Forge du Sud, leadeuses en championnat et tenantes du titre, ont justifié leur statut en s’offrant une promenade de santé, vendredi soir à la Coque, à l’occasion de la première demi-finale (52-10). D’entrée, les filles de Mikel Molitor donnent le ton, notamment par l’intermédiaire de Gambini qui vient nettoyer la lucarne d’Huremovic (3-0, 3e).

Impuissante sur ce coup, cette dernière pare ensuite le jet de sept mètres de Dickes. Dans la foulée, Auer fait trembler les filets, avant de récidiver pour le plus grand bonheur des supporters du club de la capitale (5-2, 7e). Si Dudelange fait mouche sur chacune de ses offensives, les protégées de Jörg Tomaschek ne vont pas trouver la cible pendant 11 longues minutes.

Des roses pour retrouver le sourire

Entretemps, Wirtz et compagnie, supérieures dans tous les domaines, ne cessent de faire gonfler le score, et très souvent de la même façon : la gardienne Leythienne relance rapidement en direction de Steffen ou de Carrara, pour ne citer qu’elles, qui enquillent les buts. À la pause, l’addition est déjà (très) salée (27-4). Au retour des vestiaires, Ndenwadie s’illustre dès ses premières secondes sur le parquet en s’interposant par deux fois devant les Dudelangeoises.

Surtout, en à peine neuf minutes, le Standard a marqué autant qu’en première période avec trois réalisations d’affilée de Leruth (36-8, 39e). La fin de rencontre est anecdotique. Dudelange déroule et se dirige tranquillement vers sa cinquième finale consécutive. De leurs côtés, Buck et ses partenaires sont chaleureusement saluées par leurs fans après la sirène avant de recevoir une rose de leur présidente Diane Weimischkirch. «C’est la fin d’une belle aventure pour l’équipe qui est très jeune. Les fleurs ? Moi, j’ai toujours eu cette habitude quand je jouais.»