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[Handball] Ces deux-là ne se quittent plus


Yannick Archer et le HBD sont dans une année de «transition».

Comme l’an dernier, Käerjeng, champion en titre, et Dudelange, vainqueur de la Coupe face à ces mêmes Bascharageoises, se retrouvent au Um Dribbel à l’occasion du match de Supercoupe.

L’an dernier, à la même période et dans la même salle, ni Boris Becirovic ni Yannick Archer n’étaient présents sur les bancs, respectivement, de Käerjeng et de Dudelange. Après avoir mis un terme à sa carrière de joueur voici quelques mois au… HBD, le premier va faire ses débuts dans la peau d’un entraîneur ce samedi après-midi. «C’est une nouvelle aventure humaine et sportive pour moi. Mais je me sens prêt, j’ai engrangé pas mal d’expérience durant ma carrière de joueur et je sens que les filles ont envie de me soutenir, de me faire confiance», explique-t-il. Et d’ajouter à propos de sa grande première face à son ancien club : «C’est un match comme un autre : on veut gagner, puisqu’on est des compétiteurs. Il n’y a pas plus de sentiments particuliers que ça.»

Le deuxième est, quant à lui, arrivé en cours de saison dernière à la tête de la formation dudelangeoise pour prendre la succession d’Erny Hoffmann. Les deux hommes n’étaient donc pas là, il y a un an, lorsque les coéquipières des sœurs Wirtz avaient soulevé leur premier trophée de l’exercice 2022/2023 au terme d’une stressante séance de tirs au but. Mais, depuis, de l’eau a coulé sous les ponts. Et place désormais à une nouvelle saison avec ce duel en Supercoupe en guise d’introduction.

Boris Becirovic, le nouvel entraîneur de Käerjeng, a «hérité d’une équipe qui est déjà bien rodée». (Photo : facebook handball käerjeng)

«C’est une rencontre importante pour nous afin de lancer la saison, mais on ne va pas non plus se mettre plus de pression que cela, indique Becirovic, dont les objectifs principaux de la saison sont «évidemment le championnat et la Coupe». L’ancien Dudelangeois poursuit : «La préparation s’est bien passée, même s’il est vrai qu’on avait pas mal de joueuses absentes et qu’on n’a fait qu’un seul amical (NDLR : une victoire contre Yutz, une formation évoluant au 3e niveau français). C’était intéressant, mais il ne faut pas s’enflammer, ne pas se voir trop beau. Dudelange a des qualités, on a beaucoup de respect envers cette équipe. Mais on espère et on pense quand même être capables de gagner.»

Une base solide

«Ce match, c’est un peu l’inconnu pour nous, mais c’est un bon challenge, résume l’entraîneur de Käerjeng. On n’a pas pu travailler sur certains aspects de jeu, mais ça ne fait rien, on a le temps.» Surtout, l’ex-professionnel peut s’appuyer sur un groupe quasiment inchangé (à noter, l’arrivée de Lynn Wolff depuis le HB Esch et celle d’une jeune gardienne), mais pas que : «Je dois aussi saluer le travail réalisé par Zoran (NDLR : Radojevic, son prédécesseur) au cours des années précédentes, parce que j’ai hérité d’une équipe qui est déjà bien rodée. Certains automatismes sont déjà en place, et ça, ça a facilité le travail. Et pour ces raisons, les absences durant la préparation estivale n’ont pas été aussi contraignantes qu’elles auraient pu l’être.»

En face, pas question non plus de se mettre une quelconque forme de pression. «On aborde ce match tranquillement, sereinement, parce qu’on a un effectif très réduit en ce début de saison», déclare Yannick Archer. Qui poursuit : «C’est notamment dû à des blessures et des non-retours de vacances.» Décimé par les absences et plus particulièrement au niveau de la base arrière, Dudelange va se présenter avec une «équipe amoindrie» au Um Dribbel. En effet, Joy Wirtz a décidé de prendre du recul pour des raisons personnelles, sa sœur Kim n’est pas encore revenue de ses vacances, Dea Dautaj a récemment subi une opération du doigt et ne sera pas de retour sur les parquets avant mi-septembre et Ninon Pora s’est fait une entorse du genou pendant la préparation. Sans oublier le départ de Perrine Pratelli (compensé par le recrutement de Marine Boss) et l’arrêt de Charlotte Bottoli.

La jeunesse au pouvoir

L’occasion de pouvoir «donner du temps de jeu aux plus jeunes, entourées par Fiona (Carrara) au poste de demi-centre, dont on peut dire que c’est aussi une recrue, puisqu’elle avait arrêté pendant deux ans». Après une préparation «intéressante durant laquelle on est montés en puissance, ce sera plus un match de travail», concède Yannick Archer. «Bien sûr, on fera tout pour le gagner avec nos moyens du moment, mais voilà, ça risque d’être un petit peu compliqué. Mais on y croit. Et l’important, c’est ce qui suivra après, quand tout le monde sera revenu et qu’on aura l’effectif au complet», précise le technicien du HBD.

Et de conclure : «On est dans une année de transition, c’est pour cela que, hormis Marine, on n’a pas recruté. S’il y a la possibilité d’aller chercher un titre, on le fera. Mais s’il n’y en a pas, ce n’est pas la catastrophe. Le but est de construire une équipe en intégrant les plus jeunes pour être vraiment performant dans un an. Leur intégration, c’est le leitmotiv de ce week-end et de la saison.»

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