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[Handball] Agron Shabani (Red Boys) : «Si on perd contre Berchem, il sera inutile de parler d’Esch…»


Après le traumatisme subi en demi-finale de la Coupe de Luxembourg contre Esch, Agron Shabani a tenté de trouver les mots pour réconforter Daniel Scheid et ses équipiers. (photo J.Garroy)

Entraîneur des Red Boys, Agron Shabani sait que pour croire encore au titre, les siens doivent réaliser un sans-faute. Du coup, il appelle ses joueurs à ne pas trop penser à Lallange.

Differdange a grillé tous ses jokers. Conserver son titre lui sera compliqué. Mais comme le dit Agron Shabani, il est en mode, «chaque match est une finale».

Le Quotidien : À quatre journées de la fin de la fin du play-off titre, les Red Boys comptent quatre points de retard sur Esch. Croyez-vous encore au titre?

Agron Shabani : Évidemment, c’est dur et compliqué. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on se battra pour le titre jusqu’au dernier moment.

Ce « moment » pourrait advenir dès samedi prochain à Lallange…

Oui, c’est possible. Mais, dans mon esprit, il reste quatre matches à jouer et, vu notre situation et notre parcours durant ce play-off titre, on ne peut pas se permettre de brûler les étapes. Si on perd contre Berchem, il sera inutile de parler d’Esch…

hand2Le 18 mars dernier, et alors qu’ils restent sur une série de huit victoires de rang en championnat, les Red Boys chutent lourdement à Crauthem (37-28, 2 e j.). Certains iront jusqu’à dire que votre équipe était méconnaissable…

C’est vrai, moi non plus je ne l’ai pas reconnue. Ce jour-là, on a subi le contrecoup de notre défaite en demi-finale de Coupe (NDLR : contre Esch). Le plus dur à digérer n’est pas la défaite proprement dite, mais son scénario. Pendant 58 minutes, on a fait la course devant et puis, d’un seul coup, tout s’est envolé. Les joueurs croyaient vraiment tenir cette finale. Alors, forcément, c’est dur à digérer et je m’attendais à ce qu’il y ait des conséquences.

En tant qu’entraîneur, avez-vous des regrets dans la gestion de cette phase délicate qui s’est poursuivie avec, dans la foulée, un revers contre Esch?

Non. Et puis, ces deux matches sont incomparables. Dans l’attitude et le jeu, on a été bons contre Esch. Après, pour ce qui est des regrets, non, je n’en ai pas. J’ai discuté avec certains joueurs mais quand le moral est touché, ce n’est pas évident…

À Dudelange (32-32), la semaine dernière, Alen Zekan a inscrit le but de l’espoir…

Oui. Un but qui nous permet de compter quatre points de retard au lieu de six sur Esch.

L’absence de Knez, que Zekan a remplacé au poste d’arrière droit, est un vrai coup dur…

Marin (Knez) joue aussi bien en attaque qu’en défense. Sans lui, j’ai dû revoir mon système défensif. Ceci étant, l’attitude des joueurs en fin de match, leur volonté de revenir et de gagner m’a bien plu. Et c’est comme ça que je veux les voir contre Berchem.

Que pensez-vous du parcours de Berchem dont vous étiez l’entraîneur la saison dernière?

L’an passé, on avait déjà fait un bon play-off titre (NDLR : 4 victoires, 2 nuls et 4 défaites). L’équipe possède en plus un nouveau gardien qui est bon. C’est une équipe qui joue bien ensemble et dans laquelle il n’y a pas de star.

Charles Michel

Red Boys – Berchem, ce vendredi à 20h30 au centre sportif d’Oberkorn.

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