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[Formule 1] Nico Rosberg s’impose à Bakou


"C'était un week-end super, tout s'est très bien passé. En course, je faisais ce que je voulais quand je le voulais", s'est réjoui le vainqueur d'un Grand Prix finalement beaucoup moins spectaculaire et intéressant qu'espéré. (Photo : AFP)

Nico Rosberg (Mercedes) a imposé un régime de fer sur le Grand Prix d’Europe à Bakou, où ils s’est imposé sans trembler dimanche en partant de la pole position, pour retrouver son emprise sur le championnat.

« C’était un week-end super, tout s’est très bien passé. En course, je faisais ce que je voulais quand je le voulais », s’est réjoui le vainqueur d’un Grand Prix finalement beaucoup moins spectaculaire et intéressant qu’espéré. Pour preuve, alors qu’il était loin devant et avait GP gagné sauf incident, il a établi le meilleur tour en course lors de la 48e des 51 boucles, à la moyenne de 203 km/h.

Après un début de championnat impeccable avec quatre victoires en quatre courses, l’Allemand avait laissé échapper les trois Grands Prix suivants et en particulier les deux derniers, remportés par son coéquipier et principal rival Lewis Hamilton, qui a terminé 5e dimanche alors qu’il n’était que 10e sur la grille. Rosberg repart donc d’Azerbaïdjan avec 24 points d’avance au championnat sur Hamilton. Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, qui ont terminé 2e et 4e à Bakou au volant des Ferrari, sont 3e et 4e au championnat à l’issue de cette 8e manche.

Voie ouverte

Impérial lors des qualifications samedi, Rosberg s’est ouvert la voie de la victoire dès l’extinction des feux dimanche, en prenant un bon envol devant la Red Bull de Daniel Ricciardo et les deux Ferrari. L’Allemand a passé sans encombre le premier virage qui s’annonçait chaud mais ne l’a pas été, puis a construit son avance tour après tour. Au point que lorsqu’il a effectué son seul changement de pneus, il est ressorti largement en tête et n’a jamais été inquiété.

« On était nombreux à avoir misé sur la sortie de la voiture de sécurité aujourd’hui et on s’est tous trompé. Au final, ça a été une course très propre », a reconnu Vettel. « C’est une deuxième place pour moi d’affilée après le Canada, ce qui est vraiment bien car on prend des gros points pour le championnat », a encore souligné le quadruple champion du monde, qui compte 45 points de retard sur Rosberg et 21 sur Hamilton.

Les Ferrari ont mené la chasse quasiment toute la course mais, si Vettel a conservé jusqu’au bout sa 2e place, Räikkönen a dû céder la 3e marche du podium à Sergio Perez (Force India) dans le dernier tour. Auparavant, son équipe lui avait demandé de laisser passer Vettel car il était de toutes les façons pénalisé de cinq secondes sur son temps final pour avoir franchi la ligne d’entrée aux stands en course et qu’il valait donc mieux que ce soit l’Allemand qui poursuive la Mercedes.

Ferrari encore loin

« Dans ces circonstances et avec ma pénalité, ils ont peut être eu raison de le faire, même si je n’aurais pas fait comme ça. Au final, j ai perdu 2,5 secondes », a expliqué Räikkönen. « Ce n’est pas un désastre mais nous sommes encore loin des leaders », a-t-il relevé. Quant à Perez, il ne pouvait qu’être ravi d’une telle conclusion à un chaud week-end.

Très rapide sur ce circuit atypique, au point de signer le 2e temps des qualifications, il avait dû changer de boîte de vitesses après un accident aux essais libres 3, ce qui lui a valu une rétrogradation de cinq places, au 7e rang sur la grille dimanche. Cette 3e place à l’arrivée est donc « méritée pour toute l’équipe qui a réussi à réparer la voiture » à temps pour les qualifications, a-t-il déclaré.

Côté déceptions, il y aura notamment Daniel Ricciardo (Red Bull) qui n’a terminé que 7e alors qu’il s’était élancé de la première ligne, Felipe Massa (Williams) qui a terminé 10e en partant 5e et Fernando Alonso, contraint à l’abandon après 42 tours alors qu’il n’avait jamais été mieux classé que 9e en course, après être parti 14e sur la grille.

Le Quotidien/AFP