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[Football] En face de Moris, une attaque à 2 198 matches pros et 837 buts


CONFERENCE LEAGUE (8es DE FINALE ALLER) L’Union a créé l’exploit en 16es contre l’Eintracht Francfort. La voilà face à Fenerbahçe, troisième attaque la plus prolifique d’Europe.

La pente continue de s’élever. Après les Glasgow Rangers, Braga et Leverkusen en Coupe d’Europe la saison passée, après Feyenoord et Monaco en amical, mais aussi Liverpool et l’Eintracht Francfort en Europa League et Conference League cette saison, après Ibrox Park, la BayArena, Anfield Road ou le Waldstadion, Anthony Moris et l’Union Saint-Gilloise continuent leur apprentissage du très grand monde. Ce soir, ce sera Bruxelles, dans une semaine, ce sera Istanbul et le bouillant stade Sukru Saracoglu. Voici venue l’heure de se frotter à Fenerbahçe.

Qu’il soit permis de citer le portier des Roud Léiwen en personne. Qui avait dit à ses coéquipiers, avant l’exploit à Francfort (1-2) qui les a qualifiés il y a deux semaines n’avoir «jamais vu un quelconque supporter marquer un but». Tant mieux parce que c’est l’enfer qui attend Moris et ses gars, dans sept jours, devant 50 000 fanatiques. C’est pourtant sur le terrain qu’il faudra répondre et trouver des solutions à ce qui est actuellement la troisième attaque la plus prolifique du Vieux Continent.

On n’a pas dit la troisième meilleure, mais la troisième plus prolifique. Une nuance infime, mais qui compte. Une nuance qui n’élude pas l’essentiel : il y a des monstres en face. En championnat, le «Fener» a inscrit 72 buts en 28 journées. C’est 2,57 buts par match en moyenne. C’est mieux que le Bayern en Bundesliga (65 buts en 24 matches), qu’Arsenal en Angleterre (68/27) ou que l’Inter en Italie (69/27). Certes, les Gallois de TNS (93/26) sont loin devant dans ce classement fictif des secteurs offensifs qui dépotent, mais à niveau égal, seul le PSV Eindhoven (79/24) fait mieux que les Turcs, auteurs, toutes compétitions confondues, de 114 buts cette saison!

Mais 33 % de clean sheets pour Moris !

Il faut dire aussi que pour animer cette attaque, il y a du beau monde. Du très beau monde, même. Le Bosnien Edin Dzeko, 37 ans, ne semble ainsi pas forcément vouloir ralentir la cadence. Auteur de 18 buts en 27 apparitions en Süper Lig, il en est à 4 pions en six apparitions continentales. Le Serbe Dusan Tadic et le Belge Michy Batshuayi lui emboîtent le pas : respectivement 8 et 7 buts en championnat, mais aussi 4 et 5 buts européens. Cette triplette de trentenaires expérimentés pèse lourd. Des tonnes même. Si l’on compte les matches joués avec leurs sélections nationales, Dzeko a disputé 896 matches pros pour 403 buts inscrits, Tadic est à 796 rencontres et 230 buts, Batshuayi à 506 rencontres et 204 buts.

Comment résiste-t-on à «ça»? En assumant n’avoir plus aucun complexe à faire. Toutes compétitions confondues, l’Union n’a perdu que deux de ses trente dernières sorties. Depuis l’été, chez lui (c’est-à-dire au Parc Astrid d’Anderlecht) que ce soit en Europa League ou en Conference League, le club a tenu Toulouse (1-1) et Francfort (2-2) en échec, mais aussi battu Lugano (2-0), Linz (2-1) et une version B de Liverpool (2-1). Et puis l’air de rien, Anthony Moris, énormissime dans ses buts depuis quelques semaines, en est à 33 % de clean sheets cette saison. Dzeko peut venir, Tadic aussi, il y aura du répondant en face.

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