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[Football] À l’Union, St-Gilloise, Moris retrouve un club


Anthony Moris (à gauche, ici avec Laurent Jans), aurait-il trouvé un club pour la saison prochaine sans encore le savoir?

Le gardien de but, très critique ces derniers jours envers la direction de l’Excelsior Virton, se réentraîne, du côté de Bruxelles, avec l’Union Saint-Gilloise.

Le site de l’Union Saint-Gilloise l’annonce fièrement, il a « deux nouvelles têtes à l’entraînement ». Ces deux visages sont ceux d’Anthony Moris et de Loïc Lapoussin, pas loin d’être les meilleurs virtonais de la dernière saison et par ailleurs en conflit désormais ouvert avec leur direction. L’international luxembourgeois a pris son rôle de capitaine à bras le corps pour défendre les droits de ses coéquipiers (et les siens, forcément) : tous ont le sentiment d’être totalement lâchés dans la nature par l’Excelsior et son patron, Flavio Becca, et demandent à la fédération de prendre ses responsabilités pour permettre à tous les joueurs de retrouver un club. Une démarche que l’acharnement de Virton à obtenir sa licence professionnelle – et qui multiplie les recours –,  leur interdit, disent-ils.

Et il manque un numéro 1 à l’Union…

Moris et son coéquipier milieu de terrain, qui payaient de leur poche un préparateur physique ces quatre derniers mois, ont donc fini par franchir le Rubicond : ils s’entraînent de nouveau avec un groupe, dirigé par Felice Mazzu, coach pendant six ans au Sporting Charleroi (2013-2019). Juste une main tendue? Si Lapoussin est courtisé par nombre d’équipes de D1/A, il arrive fréquemment que ce genre de coup de mains se transforme en bail à long terme, d’autant que, comme l’expliquent nos confrères de La Meuse, Adrien Saussez, gardien titulaire de l’Union la saison passée, a été « invité à se trouver une nouvelle destination ». Tiens, l’Union cherche un nouveau n°1?

Encore tout récemment, Anthony Moris évoquait son envie quasi-non négociable de se trouver un club dans l’élite belge et des discussions avancées de ses représentants avec Louvain pourraient l’y mener. Mais il a aussi indiqué que l’Excelsior ne l’avait toujours pas autorisé à entrer personnellement dans ce genre de négociations. Louvain ou d’autres candidats en D1/A pourraient-ils se lasser? L’Union serait alors une alternative crédible, même s’il n’évolue qu’à l’étage du dessous : l’ancien club de Paul Philipp (1976-1980) a l’ambition de monter la saison prochaine.

Julien Mollereau