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Federer repart à l’assaut du circuit ATP, avec Wimbledon en ligne de mire


Roger Federer co-détient avec l'Américain Pete Sampras le record de victoires à Londres, soit sept sacres. (photo AFP)

Après une pause de deux mois et demi, Roger Federer est de retour : le Suisse, vainqueur de 18 tournois du Grand Chelem, repart à l’assaut du circuit ATP sur le gazon allemand de Stuttgart mercredi, avec Wimbledon (3-16 juillet) en ligne de mire.

On l’avait quitté tout sourire le 2 avril sous le soleil de la Floride : Federer venait de remporter un 91e tournoi ATP, le Masters 1000 de Miami contre l’Espagnol Rafael Nadal, qu’il avait déjà battu en cinq sets en finale de l’Open d’Australie. Son troisième titre de l’année, si l’on rajoute le Masters 1000 d’Indian Wells décroché fin mars. Depuis, le Suisse a laissé les projecteurs des médias se braquer sur son rival majorquin pour la saison de terre battue, que le gaucher de Manacor a brillamment conclu avec la Decima tant recherchée : un dixième titre à Roland-Garros dimanche à Paris.

Place désormais aux rares semaines sur herbe, le jardin préféré de Federer. Une période qui est rallongée d’une semaine cette année, ce qui n’est pas pour lui déplaire. « Il y a de plus en plus de joueurs qui abordent Wimbledon sans aucun match sur gazon ou seulement une semaine de préparation. Le gazon est une surface très traditionnelle, et le plus grand tournoi du monde se joue sur herbe, à Wimbledon », glisse-t-il malicieusement. Il co-détient avec l’Américain Pete Sampras le record de victoires à Londres, soit sept sacres. Et vise désormais un huitième triomphe pour s’inscrire encore un peu plus dans la légende du tennis et du sport.

La barre des 1 100 victoires

« Wimbledon est mon grand objectif. Ça l’était déjà en début de saison », confie-t-il avant son entrée en lice mercredi. D’ici les premiers échanges sur le gazon londonien, il va falloir retrouver le rythme de la compétition. « Je suis champion du monde de l’entraînement, mais ce n’est pas ce que je veux être. Je veux être champion sur les courts, en match », martèle-t-il avec le sourire. « Je vais donc suivre un programme normal pour la seconde partie de la saison. Maintenant, il faut jouer des matches et c’est le début ici. »

Stuttgart devrait lui permettre d’avancer dans le tableau, avec une montée en puissance programmée : une première rencontre contre l’Allemand Tommy Haas, pour franchir la symbolique barre des 1 100 victoires. Par la suite, il pourrait croiser le Tchèque Tomas Berdych en demi-finales, avant une éventuelle finale, contre son clone et cadet de neuf ans, le Bulgare Grigor Dimitrov, 12e mondial et surnommé Baby Federer pour son mimétisme avec le Suisse.

Le Quotidien/AFP

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