Mais où jouera Chris Philipps demain soir ? Il ne s’en fait pas trop pour ça.
On prépare différemment une rencontre selon qu’on aura Olivier Giroud ou Paul Pogba en face de soi. Est-ce plus difficile, dans ces conditions, d’aborder cette rencontre ?
Chris Philipps : Il faut être prêt à tout. Moi, je ne sais pas où je jouerai. Le coach sûrement. Mais je me prépare toujours de la même manière, pour être prêt à tout. Bien sûr que cela fait une petite différence, mais j’ai déjà joué les deux postes et cela n’a plus trop d’importance, l’endroit auquel je joue. L’important, c’est de faire le meilleur match possible.
Vous êtes habitué aux stades de Ligue 1. Toulouse, dans un match comme ça, cela vous fait encore de l’effet ?
On joue au football pour vivre ce genre de moments. C’est toujours spécial pour moi et ça me motive beaucoup.
C’est le pire moment pour jouer la France après son succès sur les Pays-Bas?
Il n’y a pas de bon moment pour jouer les grandes équipes. Mais je pense qu’il n’y a pas beaucoup de choses à tirer du match de jeudi. Les Pays-Bas ont deux visages qu’on avait déjà vu, nous, puisqu’ils avaient été bien meilleurs chez eux que chez nous. Cela s’est répété contre la France. Et puis les Bleus n’ont marqué la plupart de leurs buts qu’une fois que les Néerlandais n’ont plus été au complet…
De notre envoyé spécial à Toulouse, Julien Mollereau