Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a annoncé vendredi s’être saisi des cas de dopage de huit athlètes russes qui auraient dû être traités par la Fédération russe d’athlétisme (ARAF), actuellement suspendue.
Cette procédure de substitution est tout à fait logique, le TAS étant juridiquement la dernière instance habilitée à statuer sur ce type de procédures. Les procédures concernent en premier lieu les marcheuses et marcheurs Vera Sokolova, Elmira Alembekova, Ivan Noskov, Mikhail Ryzhov et Denis Strelkov, contrôlés positif à l’EPO au centre national de Saransk le 2 juin 2015.
Pour ces cinq cas, le TAS statuera en tant que dernier recours, à la suite «d’un accord entre les parties destiné à permettre une résolution des cas dans un temps raisonnable», écrit le TAS dans un communiqué. Le TAS va également statuer sur le cas de la coureuse de demi-fond Ekaterina Sharmina, piégée par son passeport biologique. Le TAS statuera alors en première instance, et l’athlète pourra éventuellement faire appel de la décision devant un autre jury du TAS.
Enfin, les cas de deux autres athlètes russes -la coureuse de demi-fond Kristina Ugarova et l’heptathlète Tatyana Chernova- également confondues par les données de leur passeport biologique, seront traités par le TAS. Mais celles-ci ont déjà une procédure en cours avec le TAS, pour une autre infraction au réglement antidopage.
Par ailleurs, le TAS annonce que les appels déposés par la fédération internationale d’athlétisme (IAAF) contre l’ARAF et les athlètes russes Sergey Kirdyapkin, Sergey Bakulin, Olga Kaniskina, Valeriy Borchin, Vladimir Kanaikin et Yuliya Zaripova sont proches de connaître une conclusion.
«Le panel des arbitres en charge de ces affaires rendra une décision pour chacun des appels dans quelques jours», écrit l’instance.
AFP