Accueil | Sport national | « Dopage d’État » en Russie : le CIO étudie « toutes les options », y compris l’exclusion

« Dopage d’État » en Russie : le CIO étudie « toutes les options », y compris l’exclusion


Thomas Bach, le président du CIO, remet les médailles aux athlètes du podium 100 % russe du 50 km de ski de fond, aux JO de Sotchi, le 23 février 2014. (photo AFP)

À 17 jours des jeux Olympiques de Rio et au lendemain du rapport McLaren sur le dopage en Russie, le CIO a décidé mardi d’étudier « toutes les options légales » entre une exclusion collective de la Russie des Jeux de Rio « et le droit à la justice individuelle » des sportifs russes.

Dans son communiqué, le Comité international olympique précise qu’il va « prendre en considération » l’avis du Tribunal arbitral du sport de Lausanne attendu d’ici jeudi sur l’appel des 68 athlètes russes, qui contestent leur suspension suite à celle de la Fédération russe d’athlétisme.

Le CIO, qui avait réuni en urgence sa commission exécutive mardi en fin de matinée, demande en conséquence « à toutes les fédérations Internationales (des différents sports) de mener une enquête approfondie et, en cas d’implication dans une infraction au Code mondial antidopage, demande à la Fédération internationale concernée de prendre des sanctions contre les fédérations nationales russes ».

De telles enquêtes devront être menées en coordination avec le travail de l’expert indépendant, Richard McLaren, qui avait dénoncé mardi dans son rapport le « dopage d’Etat » russe, avec la participation « active » des services secrets.

Le Comité international olympique (CIO) a par contre d’ores et déjà interdit au ministre russe des Sports Vitali Moutko de se rendre en août aux Jeux de Rio en annonçant qu’il « n’accordera aucune accréditation aux officiels du ministère ou à toute personne citée dans le rapport McLaren » publié lundi.

Dans ce rapport, qui avait été commandé par l’Agence mondiale antidopage, le juriste canadien Richard McLaren avait désigné Vitali Moutko et son adjoint Iouri Nagornykh comme les chevilles ouvrières du système de dopage d’Etat mis en place par la Russie depuis 2011, et ce dans 30 sports, bien au delà de l’athlétisme.

La commission exécutive du CIO, qui relève au passage « avec une vive inquiétude les failles de la lutte contre le dopage révélées par le rapport d’enquête indépendante de Richard McLaren », précise également que le CIO « n’organisera ni n’accordera son patronage à aucune rencontre ou événement sportifs en Russie », et notamment pour les prochains Jeux européens 2019, auxquels la Russie était candidate.

Le Quotidien / AFP

PUBLIER UN COMMENTAIRE

*

Votre adresse email ne sera pas publiée. Vos données sont recueillies conformément à la législation en vigueur sur la Protection des données personnelles. Pour en savoir sur notre politique de protection des données personnelles, cliquez-ici.