Accueil | Sport national | [Cyclo-cross] «Un objectif pour tout le monde», explique Loïc Bettendorff

[Cyclo-cross] «Un objectif pour tout le monde», explique Loïc Bettendorff


«On va courir une heure et ça joue dans mes cartes. Je suis confiant», explique Loïc Bettendorff.

Le coureur de Global 6 United, qui a déjà été champion national en 2022 à Ettelbruck chez les espoirs, vise le titre élite.

On se souvient de son titre 2022 à Ettelbruck. Loïc Bettendorff avait alors remporté le classement scratch élite/espoirs, mais avait endossé le tricot U-23. C’est Scott Thiltges, arrivé deuxième au scratch, qui avait été sacré en élite.

Avec la nouvelle règle qui prévoit que les deux pelotons seront séparés au départ de deux minutes, pareille confusion ne peut plus se dérouler. Ce n’est d’ailleurs pas la préoccupation de Loïc Bettendorff, qui garde une affection pour le cyclo-cross et le championnat. Il court en élite et, avant de passer à la saison de route, aimerait prendre le titre remporté l’an passé par Raphaël Kockelmann.

Le 1er janvier à Pétange lors de votre reprise en cyclo-cross, vous n’étiez pas au mieux. Comment vous sentez-vous?

Loïc Bettendorff : Je me sens bien mais à Pétange, je n’étais sans doute pas en mode course. Après la Saint-Sylvestre, je manquais d’un peu de motivation.

Vous aviez suivi un long stage sur route les semaines précédentes…

Oui, j’étais parti en stage dans le sud de la France du 9 au 23 décembre. Cela s’est très bien passé, je me suis très bien entraîné. Je me sens très fort depuis.

Comment abordez-vous ces championnats nationaux élite?

Je suis confiant que je peux le faire. Mon objectif est de remporter le titre, mais je ne ressens pas de pression. Avec les deux semaines d’entraînement que j’ai eues, c’est une bonne préparation. Et puis la météo actuelle, qui va rendre le parcours très rapide, c’est bien pour moi. La course va durer une heure pour le championnat et je pense que j’ai le moteur rodé pour cet effort.

Vous appréciez le parcours de Hesperange?

Oui, j’aime ce circuit. C’est rapide et technique. Il est un peu court. Mais on va courir une heure et ça joue dans mes cartes. Je suis confiant.

Vous vous étiez imposé en 2022 à Ettelbruck alors que vous étiez espoir (Scott Thiltges avait remporté le titre élite). Cette fois, vous serez séparé de deux minutes avec les espoirs. Cela change-t-il les choses?

Disons que j’ai un copain avec Mats (Wenzel). On roule toujours ensemble à l’entraînement et on s’aide. Je ne crois pas que cela change fondamentalement les choses. La course serait seulement plus dure pour les autres si on partait avec les espoirs. Souvent, on fait course commune durant les cinq premiers tours avant de se faire la guerre dans les deux derniers. C’est une forme de jeu. On est copain les deux tiers de la course avant de devenir rivaux dans les deux derniers tours. On essaie de rouler ensemble même si ce n’est pas simple.

C’est dans le dernier tiers de la course que je peux faire la différence

On a vu dimanche que Mathieu Kockelmann était également en grande forme…

J’ai vu ça, j’étais sur place en spectateur dimanche. Je n’avais pas pris le départ, car trois jours avant, je m’étais blessé légèrement à une main (la main gauche qu’il avait fracturée durant la saison sur route 2022) en dérapant sur une piste cyclable. Je ne voulais pas prendre de risque. Tout est ok. J’ai vu que Mathieu était fort, mais en élite, je dois surveiller Ken (Conter) et Raphaël (Kockelmann) qui sont dangereux. Je reste néanmoins confiant. Dans les courses précédentes, j’ai remarqué qu’ils ont un départ très fort, mais ils peinent généralement dans le dernier tiers de la course. C’est là où je peux faire la différence.

On sait que la route reste votre priorité. Quelle importance donnez-vous au cyclo-cross et plus encore au championnat?

Pour moi, c’est toujours important. C’est un objectif pour tout le monde. L’enjeu est d’avoir le maillot pour un an et j’ai du respect pour ça.

Vous avez une idée de vos débuts sur route avec votre nouvelle équipe Global 6 United?

Je ne le sais pas, on aura le programme en stage à Calpe durant le mois de février. Je vais partir à titre personnel dès le 20 janvier, puis on retrouvera l’équipe.