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[Cyclo-cross] Massimo Morabito croit en son étoile


Sans être favori, "j'espère que je vais surprendre tout le monde !", lance Massimo Morabito. ( Photo Julien Garroy)

Massimo Morabito fera figure d’outsider dimanche en élites à Remerschen.

Samedi, vous avez abandonné sur incident mécanique et dimanche, vous ne sembliez pas à l’aise à Pétange. Vous confirmez ?

Massimo Morabito : Oui, j’ai connu un week-end maussade. À cause du froid, mes vélos ont souffert.

Comment ça ?

À Pétange avec le gel, j’ai connu d’entrée des problèmes avec mes pédales. Puis je suis tombé deux fois sur le sol verglacé. Je n’ai pas insisté. Mais dimanche, mon matériel sera prêt. Mon équipe Leopard m’aide en ce sens.

Vous vous sentez capable de rafler le titre ?

S’il y a une opportunité, oui, je le pense. Mais je constate que le niveau de mes adversaires s’est élevé. Cela ne se voit pas en Coupe du monde, mais c’est un fait. Moi je me sens comme l’an passé à la même époque. J’aurai l’avantage de ne ressentir aucune pression. Je peux faire une belle course car le parcours plat, à la flamande, me va bien. De plus, j’apprécie le passage avec du sable.

L’an passé, vous terminiez 3e à Hesperange derrière Christian Helmig et Gusty Bausch. Vous pouvez les battre ?

Je l’espère. J’ai remporté trois titres en espoirs. Il me manque le titre élites.

Cela vous permettrait de vous qualifier pour les Mondiaux ?

Pour le moment, je ne suis pas qualifié d’après les normes (NDLR : seuls Christian Helmig, Gusty Bausch, Scott Thiltges et Lex Reichling y sont parvenus). Mais ce n’est pas à moi de faire la sélection. On verra bien et je ne me prends pas la tête. J’ai davantage en tête mes examens que je passe lundi, je suis en pleines révisions (NDLR : Massimo Morabito étudie à Bruxelles le commerce extérieur).

Finalement, n’avez-vous pas commencé votre saison un peu trop tard ?

Ni trop tard, ni trop tôt. Le fait que je sois plus frais est, à mes yeux, un avantage. Je me souviens de la lassitude qui m’avait gagné par le passé après une saison pleine. Après, je verrai bien l’an prochain selon mon résultat samedi. Il se peut que je débute un peu plus tôt.

En tant que routier, ne perdez-vous pas les qualités explosives des crossmen ?

C’est vrai que sur route on a l’habitude de courir quatre, cinq heures. Un cross, ça ne dure qu’une heure et c’est intense. Mais je ne pense pas que ce soit la cause de ma saison moyenne. Je reste bluffé par le niveau de mes adversaires qui font la course en tête.

Vous voilà classé outsider pour le championnat…

C’est ça, oui. Mais attention, je vais courir pour gagner même si je ne suis pas favori. J’espère que je vais surprendre tout le monde ! Vu le parcours, je pense que personne ne pourra se détacher rapidement. Ça risque de se décanter dans le dernier tour…

Recueilli par Denis Bastien

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