La 14e et dernière manche de la saison va servir de répétition aux championnats du monde de Hoogerheide.
Dimanche dernier, Marie Schreiber a quitté Benidorm avec un sentiment mitigé. D’un côté, sa quinzième place n’était pas forcément celle qu’elle escomptait au départ, mais il n’y avait rien d’infamant non plus, cela restait une place correcte. «Je me suis sentie pas trop mal dimanche. Je pense néanmoins que la fraîcheur m’a manqué sur un parcours aussi rapide et après une semaine d’entraînement solide. Comme la course s’est bien passée, mieux que je ne l’aurais pensé à vrai dire, alors j’étais satisfaite», appréciait-elle alors.
Pour rappel, la Luxembourgeoise qui portera les couleurs de Tormans CCT jusqu’à la fin février, avant de rejoindre la SD Worx de Christine Majerus, avait effectué à Benidorm un départ rapide. Comme souvent cette saison, elle avait pris la tête. Mais elle avait bien veillé à ne pas trop en faire. Laissant ainsi Fem van Empel, alors en route vers son septième succès de la saison en Coupe du monde, la rejoindre, peu avant le premier passage sur la ligne d’arrivée.
La suite était attendue. Un groupe de quatre caracolait en tête sur le circuit espagnol très rapide. Tandis qu’en chasse, un gros peloton, comprenant longtemps la nouvelle championne nationale, visait les places d’honneur. Dans ce contexte, Marie Schreiber avait sa place. «La forme est en train de venir et je suis contente que tout se passe bien en ce moment. J’étais longtemps dans le groupe pour la neuvième place. Donc mon résultat, dimanche dernier, aurait pu être meilleur. Mais je ne voulais pas prendre de risques, donc cette quinzième me convenait bien.»
Qu’en sera-t-il dimanche à Besançon sur un circuit plus semblable à celui de Hoogerheide que ne l’était le parcours sec et ultra-roulant de Benidorm?
De nombreuses absences
Si Fem van Empel – assurée de remporter le classement final de la Coupe du monde – a préféré faire l’impasse (elle va s’aligner samedi à Hamme dans le Flandriencross, une manche du X2O Trophee), Marie Schreiber va retrouver la Britannique Zoe Backstedt et la Française Line Burquier, des concurrentes directes pour l’accession au podium des championnats espoirs. Mais pas Shirin van Anrooij. En début de semaine, la Néerlandaise a rendu public son choix de disputer les Mondiaux chez les espoirs.
La lauréate de trois manches de la Coupe du monde élite a expliqué sa décision. «Ces prochaines années, je pourrai me battre pour des podiums dans la catégorie élite, mais je veux terminer mon temps avec les espoirs à un niveau élevé. Je veux développer ma carrière étape par étape et n’en sauter aucune. En 2020, à Dübendorf, j’ai remporté les tout premiers championnats du monde juniors féminins. À Hoogerheide, je veux essayer de me battre à nouveau pour ce magnifique maillot arc-en-ciel. Donc, je resterai espoir encore un an et après, je ferai un plan pour les prochaines années», a-t-elle expliqué.
Elle ne sera pas non plus au départ à Besançon où seules les Néerlandaises Puck Pieterse, Denise Betsema et Aniek van Alphen sont au départ (c’est maigre pour une fois chez les femmes!)
Chez les messieurs, seul Mathieu Van der Poel est annoncé. Il devrait donc batailler avec les Belges Michael Vanthourenhout, Eli Iserbyt et Laurens Sweck. Wout van Aert fait lui le choix de s’aligner à Hamme, samedi.
Le programme :
9 h 30 : juniors messieurs (Noa Berton, Fynn Ury et Rick Meylender)
10 h 30 : juniors dames (Anouk Schmitz)
12 h : espoirs messieurs
13 h 40 : élite/espoirs femmes (Marie Schreiber, Isabelle Klein, Maïté Barthels, Liv Wenzel)
15 h 10 : élite messieurs