Christine Majerus s’aligne sur deux épreuves, samedi à Zonnebeke puis dimanche à Hoogerheide pour la dernière manche de la Coupe du monde.
C’est donc un gros week-end que va s’infliger à nouveau Christine Majerus. C’est en fait le dernier week-end avant les sacro-saints championnats du monde qui se disputeront pour la championne nationale le samedi 1er février du côté de Dübendorf.
Autant dire que Christine Majerus ne prend pas l’évènement à la légère. Pas vraiment le genre de la maison. De toutes ces années de compétition au plus haut niveau, la professionnelle de Boels-Dolmans a beaucoup appris. «Je fais un choix de m’aligner sur deux courses alors que la plupart de mes rivales ne seront sûrement présentes qu’à Hoogerheide pour la Coupe du monde. Je serai donc un peu limite face à des filles qui seront plus fraîches. J’assume ce choix. J’ai besoin de courir. De reprendre mes repères, ça m’a manqué jusque-là par rapport aux autres. Pour moi, l’accumulation de courses, il n’y a que ça de vrai. Ça risque d’être dur dimanche, on verra bien», nous expliqua-t-elle, au soir de sa quatrième place, dimanche dernier, dans la manche de Coupe du monde qui s’était déroulée à Nommay (France).
Des points précieux
Pour Christine Majerus, il s’agissait à l’évidence d’une course référence, appelée à la réinstaller à sa juste place dans la hiérarchie mondiale. Et pas seulement parce que cette place au pied du podium reste, depuis le début de sa carrière, sa meilleure performance en Coupe du monde.
C’est surtout que cette saison, ses sorties en Coupe du monde n’avaient pas été probantes à ses yeux. Classée 19e dans le «chantier» de Namur, elle n’avait pu s’aligner à Zolder, pour cause de maladie.
Du coup, sa quatrième place avait donnée comme quelque chose d’inespéré. «C’est surtout bon pour le moral, avait-elle expliqué. Et puis cette quatrième place va me donner des points dans l’optique de la grille de départ des championnats du monde. On verra bien ce qu’il en sera à Hoogerheide. Mais partir en deuxième ou troisième ligne peut, selon les courses, changer beaucoup de choses», rappelait-elle comme une évidence.
L’occasion sera belle pour le reste de la délégation nationale d’effectuer un dernier galop d’essai avant les Mondiaux. C’est vrai pour les quatre juniors, comme pour Marie Schreiber qui s’aligne en Coupe du monde à Hoogerheide dans la course qui rassemble l’élite féminine mais qui prendra le départ à Dübendorf dans la catégorie juniors.
Le retour de Van der Poel
Rappelons encore que cette épreuve de Hoogerheide signera le grand retour du champion du monde, Mathieu Van der Poel. Le Néerlandais grand favori dans une semaine à Dübendorf, avait fait l’impasse sur la manche de Nommay, afin d’effectuer un stage de préparation sur route en Espagne.
Dimanche dernier, c’est le coureur belge Eli Iserbyt qui avait raflé la 8e et avant-dernière manche de la Coupe du monde. Il s’était imposé avec huit secondes d’avance sur le leader de la Coupe du monde, Toon Aerts, et le nouveau champion de Belgique, Laurens Sweeck.
Sur les épreuves précédentes, Eli Iserbyt avait toujours calé en deuxième position derrière le coureur néerlandais. L’occasion est donc belle pour voir si les choses ont évolué ou non. On a bien notre petite idée…
Denis Bastien
La sélection pour Hoogerheide :
Messieurs (juniors) : Mats Wenzel, Tom Paquet, Arno Wallenborn, Noé Ury. Dames (juniors) : Marie Schreiber. Dames (élite) : Christine Majerus.