Vincent Dias dos Santos cherchera à réussir un triplé sur ce circuit technique et spectaculaire.
À chaque week-end sa petite histoire. Son scénario. On ne peut pas dire que depuis le début de la saison, un cross ait ressemblé à un autre. Les positions ne sont pas figées, bien au contraire.
Après l’ouverture de la saison remportée par Vincent Dias dos Santos dans le cadre d’un urban cross (Reckange-sur-Mess), les deux premières épreuves officielles ont été favorables à Tristan Parrotta (Brouch et Mersch), actuellement sur le carreau à cause de problèmes persistants de genoux, «et toujours pas résolus», explique-t-il, navré.
Vincent Dias dos Santos et Scott Thiltges ont donc pris le relais.
Un succès pour le champion national à Belvaux. Trois pour le coureur du LG Alzingen, à Kayl, Dommeldange et Tétange.
Pour illustrer ce (presque) parfait partage des rôles, c’est Lex Reichling qui s’est imposé dimanche dernier à Cessange au terme d’un final rempli de suspense, un accrochage ayant fortement retardé Dias dos Santos tandis que Thiltges payait les efforts d’une course où il avait passé le plus clair de son temps à mener l’allure du groupe de tête.
Une attaque programmée…
Nous en sommes donc là. La situation n’est pas explosive puisque pour le moment, presque tous les leaders de la discipline sont parvenus à s’imposer, ce qui est toujours de nature à faire retomber la pression. Mais à un peu plus d’un mois du sacro-saint championnat national, on commence sérieusement à se jauger.
«Dimanche à Mamer, je vais attaquer dès le premier tour et personne ne viendra dans ma roue», a ainsi commenté le champion national à l’issue de l’épreuve de Cessange. Comme s’il avait donc une petite revanche à prendre…
Atout aux techniciens
Le fait est qu’il s’est imposé lors des deux dernières éditions. Ce parcours de Mamer, très spectaculaire et physique, est sans doute le tracé du circuit luxembourgeois qui convient le mieux à son tempérament et à ses qualités techniques.
Il sera forcément le favori numéro un. Mais Scott Thiltges qui évolue cette année à un niveau encore jamais atteint, sera sans doute dur à manœuvrer alors qu’une fine pellicule de neige est attendue.
De son côté, Lex Reichling et son grand gabarit sera évidemment un peu gêné dans les innombrables courbes à maîtriser. «Je préfère les circuits plus physiques en effet», rappelle-t-il ainsi.
On rappellera également que si Felix Schreiber a disparu brutalement de la tête de course à Cessange, «c’est à cause d’une crevaison».
Le coureur du VV Tooltime était apparu dans les premiers tours dans de belles dispositions. «Le parcours de Mamer n’est pas trop dans mes cordes. Il y a trop de virages pour que je puisse m’y exprimer», relève ce coureur puissant.
Par contre, sa petite sœur Marie sera la grande favorite de l’épreuves dames…