Le coureur luxembourgeois de Wallonie-Bruxelles est revenu de vacances avec les batteries rechargées. Il reprend l’entraînement hivernal avec une grande détermination
Après sa bonne saison dans les rangs de l’équipe Wallonie-Bruxelles, Tom Wirtgen (23 ans) veut encore grandir en 2020.
Sa pause. «J’ai pris trois semaines complètes de vacances. Cela m’a fait du bien mentalement. Avec mon amie, Lena, nous sommes partis pour un road trip entre l’Autriche, la Suisse et l’Allemagne. Nous avons fait beaucoup de marche à pied, c’était cool. J’avais terminé ma saison 2019 à la fin octobre par la Japan Cup, une belle aventure. Ensuite, j’ai décompressé mais là, je suis prêt à me remettre en route.»
Son bilan. «J’ai trouvé que mon début de saison était très positif. Je me suis retrouvé dans la sélection de l’équipe pour beaucoup de grandes courses. Puis je suis rentré dans l’échappée du jour au Het Nieuwsblad comme sur la Flèche Wallonne, de grands moments pour moi. Je retiens aussi que j’ai souvent travaillé pour les autres. Il faut passer par là pour, un jour, avoir sa chance.»
Sa course référence. «Ma meilleure course en 2019 sera Gand-Wevelgem . Je me suis retrouvé sur le final avec les meilleurs et j’ai senti que j’avais ma place. Comme quelques jours plus tôt sur le Grand Prix E3.»
Son pire souvenir. «J’ai abandonné le Tour de Wallonie pour un problème tendineux à un genou. J’ai eu très peur mais le mal est parti aussi vite qu’il est venu. Depuis tout va bien…»
Son entraînement. «Je vais reprendre ces prochaines semaines avec la base, les footings, des séances de natation, du fitness à côté de l’entraînement sur route.»
Ce serait génial que Luc me rejoigne, mais ce n’est pas fait. S’il reste un an de plus avec l’équipe Development, ce sera bien aussi.
Son stage d’automne. «Dans deux semaines, je vais retrouver mon équipe pour le team building qui va sans doute se dérouler dans la région de Liège. On y parlera aussi de la saison 2020.»
Son frère. «J’ai été content de courir quelques courses en fin de saison avec Luc. Pour le moment, il ne sait pas encore s’il va repartir dans l’équipe espoirs ou avec nous. Le marché est tellement ouvert aujourd’hui avec de nombreux coureurs libres que ce n’est pas simple. Dans notre équipe, il reste encore des places à prendre. Ce serait génial qu’il me rejoigne, mais ce n’est pas fait. S’il reste un an de plus avec l’équipe Development, ce sera bien aussi.»
Sa vision de 2020. «La saison prochaine, j’aimerais me spécialiser sur les chronos afin de progresser encore dans ce domaine. Sinon, la base sera comme en 2019 les classiques de printemps. J’aimerais être là pour les leaders désignés et aussi pour me placer dans l’une ou l’autre des courses. Clairement, je ne vais partir pour viser un top 5, mais de façon plus réaliste un top 35 ici ou là, par exemple. Et puis, j’espère passer un palier, physiquement et mentalement. Je pense que je vais être plus mature pour la suite.»
Son travail. «Désormais, je vis le cyclisme comme un travail. Attention, la passion est toujours là et j’adore toujours m’entraîner et courir, mais j’ai conscience qu’il faut que je sois exigeant. Je fais attention à ne pas prendre trop de poids. Et je vais suivre scrupuleusement les consignes de l’entraîneur de notre équipe, Christophe Prémont.»
Son manager. «Christophe Brandt est, je pense, réceptif au boulot que j’ai accompli pour l’équipe. Il me dit aussi de rester calme dans l’approche de mon métier. Il me rassure en disant que j’aurai ma chance à l’avenir en deuxième carte.»
Denis Bastien