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[Cyclisme / Tirreno-Adriatico] Jempy Drucker (BMC) : « Il fallait quand même rouler ! »


Jempy Drucker et ses coéquipiers de chez BMC n'ont laissé aucune chance à leurs adversaires. (photo lapresse - d'alberto/ferrari)

TIRRENO-ADRIATICO L’équipe BMC de Jempy Drucker a écrasé le contre-la-montre par équipes initial. La formation américaine est devant les Quick-Step Floors de Bob Jungels, tombés tout simplement sur plus forts qu’eux. L’Italien Damiano Caruso est le premier leader.

Comme l’an passé, Jempy Drucker et ses coéquipiers ont pris les commandes de l’épreuve à l’issue du contre-la-montre par équipes. Un exercice dans lequel le Luxembourgeois se sent comme un poisson dans l’eau.

Le Quotidien : Comme l’année dernière, l’équipe BMC s’est montrée la plus forte sur le chrono. Vous avez été le premier à décrocher, tout s’est passé comme prévu?

Jempy Drucker : Oui. L’année dernière, j’avais tenu 10 km. Cette fois, je suis resté un peu plus longtemps. J’ai fait le départ, c’était important. On avait vraiment bien travaillé tous ensemble les jours précédents, tout le monde a fait son boulot, a bien bossé. Et on a gagné!

On a senti une équipe très huilée?

Oui. C’est un bon groupe. Chacun connaît les points forts de l’autre, nous sommes tous bien rodés, ça simplifie les choses. On travaille beaucoup l’exercice quand on part en stage. Maintenant, rien n’est acquis, il fallait quand même rouler! Cependant, avec des spécialistes comme Dennis, Küng, Van Garderen et des mecs comme Quinziato ou Oss, qui ont souvent gagné et ont été champions du monde du chrono par équipes, il y a beaucoup d’expérience et beaucoup de chevaux aussi à notre disposition!

Tout est millimétré?

Oui. Avant la course, on discute, on parle de la longueur des relais. Après, cela demande beaucoup de concentration, tout le temps penser à bien rester aligné, à bien s’écarter pour rattraper le wagon après avoir passé son relais. Et quand tout se met en route, c’est vraiment impressionnant. C’est génial de faire partie d’une telle équipe.

Physiquement, vous avez tenu le coup? Pas de problème avec votre épaule?

Non. Sur le vélo, elle ne me pose aucun problème. Pour tenir le guidon, ça va. Je n’ai pas du tout été gêné.

C’est l’Italien Damiano Caruso qui a franchi la ligne en premier, c’était prévu?

Non! On ne prévoit jamais qui va passer la ligne en premier. La règle, c’est que tout le monde se donne à fond, on passe la ligne et ensuite on regarde.

On vous sent à l’aise dans l’exercice. Est-ce le cas?

Oui. Avec une telle équipe, des mecs qui sont super motivés, c’est un vrai plaisir!

Maintenant, l’objectif c’est de défendre le maillot?

On doit encore discuter, mais oui, le but c’est de garder le maillot. Maintenant, à chaque jour suffit sa peine  : aujourd’hui c’était le chrono, il fallait tout faire pour gagner et on l’a fait. Demain est un autre jour.

Romain Haas