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[Cyclisme] Tageblatt Flèche du Sud : un vent de fraîcheur


Le cyclisme luxembourgeois attend avec impatience le départ de la 72e Flèche du Sud. (Photo : luis mangorrinha)

Il s’agit d’un nouveau départ pour la Tageblatt Flèche du Sud (17-21 mai), plus que jamais confirmée dans sa position historique de dénicheuse de talents.

Cela n’aura échappé à personne, la 72e édition de la Flèche du Sud, qui partira mercredi prochain du centre-ville d’Esch-sur-Alzette pour un prologue qui s’annonce savoureux, s’intitule désormais Tageblatt Flèche du Sud. Histoire de réaffirmer l’engagement historique du quotidien luxembourgeois, mais aussi de tout le groupe Editpress, puisque Le Quotidien et également Revue rentrent dans la danse. «Je suis fier, cela donne une plus grande présence médiatique, une plus grande visibilité également», a souligné Henri Hinterscheid, mercredi à l’hôtel de ville d’Esch-sur-Alzette, lors de la conférence de presse de présentation. Le président de la Vélo-Union Esch a pu constater que toutes les forces vives de son organisation rongeaient leur frein.

UNE RÉPUTATION À TENIR

Ce qui est fait n’est plus à faire et la réputation de la Flèche du Sud s’est perpétuée au fil des ans avec cette image si souvent vérifiée de défricheuse de talents. Impossible de repasser en revue les noms prestigieux de tous les anciens vainqueurs. On s’y risque quand même. Acacio Da Silva, Alex Zülle, Bradley Wiggins, Geraint Thomas, Michael Valgren, tous d’anciens vainqueurs, cela ne vous dit rien?

Pour les Luxembourgeois, rappelons simplement que Kim Kirchen, Andy Schleck et Bob Jungels sont les trois derniers lauréats. D’autres comme Tadej Pogacar ne s’y sont pas imposés, mais leurs présences servent à placer la Tageblatt Flèche du Sud dans son contexte.

BEAUCOUP DE COUREURS LUXEMBOURGEOIS

Rarement ces dernières années, on aura compté autant de coureurs luxembourgeois au départ. C’est même carrément impressionnant. On a hâte de revoir Tom Wirtgen qui compte se relancer sous les couleurs de Global 6 Cycling. Il sera forcément à la recherche de résultats sur cette édition. Tout comme Ivan Centrone (Materiel-Velo.com). On peut avancer sans se tromper que l’équipe Leopard-TOGT sera particulièrement motivée. Le champion national Colin Heiderscheid visera les arrivées au sprint alors que Loïc Bettendorff, Mil Morang, Mats Wenzel et Cédric Pries sont autant de coureurs qui peuvent briller au fil des cinq jours de course.

Mathieu Kockelmann cherchera à revenir dans le coup après un début de saison un peu contrarié par des problèmes dorsaux. Ce sera le bon moment. On reverra également le Team Snooze avec en chef de file Tim Diederich dont on connaît la valeur. Ou encore l’espoir Arno Wallenborn, qui ne cesse de monter en puissance.

Dans la Regional Ekipp, on note la présence de Jo Schmitz comme celle du vice-champion national, Noé Ury. Comme l’expliquaient récemment nos confrères du Tageblatt, ces deux jeunes espoirs ne portent plus les couleurs de l’équipe Dauner-Akkon (rebaptisée Cologne Riders pour cette Flèche du Sud) depuis que l’équipe allemande a perdu le label d’équipe continentale (ils avaient justement opté pour cette formation pour courir en 3e division).

DES PARCOURS QUI ONT FAIT LEURS PREUVES

Si l’épreuve reine est située vendredi à Bourscheid, toutes les étapes auront leur importance. Après le prologue spectaculaire au centre-ville d’Esch-sur-Alzette, la vigilance restera de mise jeudi à Rumelange, avant la traditionnelle excursion dans le Nord. Que ce soit samedi à Sanem avec trois ascensions du Col de l’Europe sur le circuit final, ou même dimanche pour la dernière étape avec six escalades du Poteau de Kayl, il sera sans doute possible de lancer des offensives majeures. Bref, le successeur de Thibau Nys, évidemment passé pro chez Trek-Segafredo, aura l’occasion de se faire un nom sur la Tageblatt Flèche du Sud.