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[Cyclisme] Petelin a pris un bon bol d’air


Jan Petelin, ici à l'entraînement sur le Monte Grappa, a hâte de débuter sa saison. (Photo : DR)

Le coureur luxembourgeois de l’équipe Vini Zabù–KTM, qui n’avait pas démarré sa saison avant la crise sanitaire, est revenu pendant un mois au Luxembourg.

Un bon bol d’air frais. C’est forcément le sentiment que laissera son séjour luxembourgeois à Jan Petelin. Le coureur de l’équipe italienne Vini Zabù–KTM (2e division), passé professionnel au début de l’année, possède cette singularité partagée avec quelques autres coureurs et non des moindres (Primoz Roglic et Tom Dumoulin…) de n’avoir pu débuter sa saison.

Il s’apprêtait à le faire sur Nokere-Koerse, en Belgique. Mais le coronavirus en a décidé autrement. «En début de saison, rappelle Jan Petelin, j’ai eu plusieurs petits pépins et je devais faire ma rentrée en Belgique le 18 mars. Finalement, je suis resté du côté de Treviso. C’est là, dans un petit village, que je suis resté confiné durant ces longues semaines…»

Si personne de sa famille n’a été touché, Jan Petelin a vite saisi l’ampleur de la crise sanitaire. «Notre région n’a pas été épargnée et c’était impressionnant et angoissant de suivre l’évolution de cette pandémie», poursuit-il.

Si durant la première semaine, les professionnels italiens étaient autorisés à s’entraîner, cette mesure fut ajournée. «On se faisait insulter par les automobilistes, ensuite il n’était plus possible de s’entraîner sur les routes, alors comme tout le monde, je me suis mis sur les rouleaux…»

De belles courses au programme

C’est donc avec un plaisir non dissimulé que Jan Petelin est revenu pendant quelques semaines au Luxembourg, où il a rejoint son grand-père, Marcel Feltes. Il en a aussi profité pour revoir ses copains. «J’ai roulé avec Ivan Centrone, Tiago Da Silva, Tom Thill, mes anciens coéquipiers de Differdange.»

Ces jours-ci, il va retourner à Treviso où, en l’espace de quelques semaines, l’atmosphère est beaucoup moins oppressante.

Surtout, il va se concentrer sur son début… de saison! Lui qui n’a plus couru depuis la mi-octobre, lors de Paris-Bourges, va être pressé d’ajuster un dossard au revers de son nouveau maillot. «Mon équipe est programmée sur plusieurs courses comme les Strade Bianche (1er août), Milan-San Remo (8 août). Ce serait évidemment une sorte de rêve de participer à ces épreuves, mais je sais que nous sommes nombreux dans notre formation», rappelle le coureur luxembourgeois de 23 ans, à qui il restera un an de contrat à honorer à l’issue de cette drôle de saison 2020.

«Pour ma première année chez les pros, les évènements écoulés, ce n’est pas évident mais personne ne peut rien y changer», conclut ce coureur attachant, au look atypique et généralement adepte des longues échappées, comme lors des derniers Jeux européens ou encore à l’épreuve test des JO de Tokyo. On a forcément envie de le voir à l’œuvre!

Denis Bastien

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