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[Cyclisme] Michel Ries sait où il va


Michel Ries, très en vue sur le Tour Down Under, possède un programme de fin de saison alléchant. (Photo : AFP)

Le grimpeur luxembourgeois (22 ans) de Trek-Segafredo a reçu un alléchant programme.

Si on regarde de près les épreuves qui figurent au programme, évidemment relooké, de Michel Ries, lequel rappelons-le, effectue sa première saison en World Tour dans son équipe de Trek-Segafredo, c’est tout simplement impressionnant. «Mon programme est ficelé, je vais reprendre par le Mont-Ventoux Dénivélé Challenge puis je vais enchaîner avec le Tour de l’Ain et le Dauphiné. Après les championnats nationaux, je devrais participer aux classiques canadiennes, si elles ont bien lieu. Puis ce sera le Tour de Luxembourg, avant les championnats du monde et d’Europe. Ensuite, il sera question des classiques ardennaises puis peut-être, de la Vuelta», explique ainsi Michel Ries.

Lui qui avait commencé sa saison en Australie fin janvier où il joua un rôle d’équipier précieux, pour son leader, Richie Porte, vainqueur final, totalise treize jours de course. Mais il ne s’attendait pas à devoir ainsi stopper son activité au soir de la Drôme Classic. On connaît la suite. «Mon programme devait me permettre d’être en forme au printemps pour les classiques ardennaises. Là, elles sont programmées en automne, c’est curieux, mais ce n’est pas si mal si toutes les épreuves se déroulent effectivement», poursuit le jeune homme de 22 ans.

La Vuelta comme point d’orgue

Au plus fort de la crise, Michel Ries, conseillé par l’entraîneur de Trek-Segafredo, a choisi de réduire son entraînement afin de préparer cette nouvelle saison qui se profile enfin à l’horizon. «Mais depuis quelques semaines, note-t-il, j’ai repris un bon entraînement dans d’excellentes conditions puisqu’il a longtemps fait beau ici au Luxembourg. Contrairement à la France ou à l’Italie, on a eu la chance de pouvoir nous entraîner sur les routes. Mais j’ai aussi profité de cette période pour travailler mes faiblesses avec des exercices. J’ai profité de cette occasion, même si quelquefois, c’était dur de se motiver alors qu’aucune course ne figurait au programme.»

Comme tous ses confrères, Michel Ries a vécu une sorte d’hiver au printemps. Mais désormais, le voici déjà concentré sur le 6 août, date de sa reprise de la compétition. «J’aurai un beau programme en France sur des épreuves montagneuses comme je les aime. Il me reste encore deux mois pour peaufiner ma forme. Mais si mon programme se tient bien, ce dont on ne peut encore être sûr à 100 %, alors, ce sera très intéressant pour moi…» Il y aura également, en point d’orgue de cette drôle de saison, la Vuelta, son premier grand tour. Michel Ries sait où il va et c’est bien le principal.

Denis Bastien

Son programme

6 août : Mont-Ventoux Dénivelé Challenge
7-9 août : Tour de l’Ain
12-16 août : Dauphiné
23 août : championnats nationaux
28 août : championnats d’Europe à Plouay (Fra)
11 septembre : GP de Québec
13 septembre : GP de Montréal
15-19 septembre : Tour de Luxembourg
27 septembre : championnats du monde à Martiny (Sui)
30 septembre : Flèche Wallonne 4 octobre : Liège-Bastogne-Liège
20 octobre-8 novembre : Tour d’Espagne

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