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[Cyclisme] La Flèche du Sud démarre avec toujours la même attraction


Coen Vermeltfoort, repassé professionnel cette année chez Roompot, avait remporté l'an passé, deux étapes, dont la dernière à Esch. (photo Julien Garroy)

L’épreuve de la Flèche du Sud, qui s’élance ce mercredi depuis Redange et s’achèvera dimanche à Esch, a une réputation intacte. Et les coureurs présents au départ savent qu’ils ont une belle occasion de se faire remarquer.

Ce n’est pas simple, voire même impossible de prédire qui va remporter la Flèche du Sud qui s’élance ce mercredi de Redange. Par contre, il y a de fortes chances pour qu’on le revoit plus tard chez les pros…

Sergio Sousa, qui l’avait emporté l’an passé du haut de ses 32 printemps, est un parfait contre-exemple. Il a mis un terme à sa carrière en fin de saison. Ce n’est pas banal pour un vainqueur de la Flèche du Sud dont tous les coureurs professionnels ou presque, ont déjà entendu parler, s’ils ne sont venus par ici faire leurs gammes. Ils ne sont d’ailleurs pas toujours parvenus à marquer l’épreuve de leur empreinte. Mais bon, dans ces 15 dernières années, on en a vu passer quand même des coureurs qui ont eu l’occasion de refaire parler d’eux.

C’était vrai dans les années 70, dans les années 80 puis dans les années 90 et 2000. Les Bradley Wiggins, Kim Kirchen, Andy Schleck, Geraint Thomas, Bob Jungels et Michael Valgren en sont de parfaits exemples. Sans compter les vainqueurs d’étapes. L’an passé, c’est Coen Vermeltfoort qui y revenait remporter deux bouquets. Comme bien plus tôt, on avait par exemple vu Marcel Kittel y faire ses armes.

Et ce n’est pas de la magie s’il en est ainsi de manière quasiment mécanique. L’épreuve offre des parcours très intéressants où on ne peut pas tricher. Les routes luxembourgeoises ont cette particularité d’être très vallonnées, voire accidentées.

Pour des coureurs polyvalents

Celui qui s’impose au classement général possède fatalement les qualités pour, au minimum, être assez polyvalent pour s’adapter sur tous les terrains.

Et puis la renommée aidant, les patrons d’équipes connaissent la valeur de l’épreuve et s’y réfèrent lorsqu’un candidat y a brillé.

Voilà qui va pour nous renseigner sur l’édition 2017. Une édition parfaitement en phase avec la tradition car c’est souvent que la Flèche du Sud fait escale à Rumelange, à Roeser ou à Bourscheid pour une étape qui servira sans doute de juge de paix. Si elle finit toujours à Esch-sur-Alzette devant les locaux du Tageblatt , le partenaire historique de l’épreuve, ce sera une première pour Redange.

Comme l’an passé, la Flèche du Sud commence par une étape de fin d’après-midi mais ce sera bien moins roulant que l’an passé à Kayl. En évoquant l’édition 2016, impossible de ne pas se souvenir de la neutralisation de la 3 e  étape du côté de Warken, à la suite d’un accident ayant conduit une dizaine de coureurs à l’hôpital, d’où la neutralisation de l’étape alors décidée conjointement par les organisateurs de la VU Esch et par le jury des commissaires. Cela arrive parfois, mais cela avait fortement marqué les esprits. Même si la nature des blessures des coureurs touchés s’était avérée moins grave que prévu, personne ne souhaite revivre cette expérience traumatisante.

Heureux d’être au départ

Cela avait d’ailleurs fortement impacté l’issue de la course même si le lendemain, l’étape d’Echternach, disputée sous un soleil de plomb avait laminé les troupes et permis au bon Sergio Sousa de forger un succès inattendu.

Du côté luxembourgeois, chaque année la Flèche du Sud est pour beaucoup un passage obligé. La proximité cette fois-ci du Tour de Luxembourg oblige les responsables des équipes continentales luxembourgeoises, vous aurez reconnu Differdange-Losch et Leopard, à des contorsions. Ce n’est pas toujours très simple, mais nul doute que les coureurs luxembourgeois présents au départ sont heureux d’être là et ne tarderont pas à le démontrer.

Et puis nul doute qu’on aura à l’œil les jeunes pousses de l’UC Dippach et notamment Michel Ries (Colin Heiderscheid devrait être à son aise dans les arrivées au sprint) qui s’est illustré voici peu sur la Flèche ardennaise où il a tenu la comparaison avec des coureurs pros!

Il n’y avait pas de raison que cette Flèche du Sud échappe à la règle. Il y a toujours de très bonnes raisons de s’intéresser à la course historique du pays!

Denis Bastien

Le programme

La Flèche du Sud est une épreuve de catégorie 2.2.

Mercredi, 1ère étape  : Redange-Redange (79,6 km)

Départ : 18h25, Grande-Rue. Le parcours : Redange, Reichlange, Ospern, Redange (circuit à effectuer 7 fois). Arrivée : vers 20h18 (44 km/h).

GPM  : Ospern (km  15, km  26, km  38, km  49); Rush  : Redange (ligne d’arrivée au km  22, km  33, km  45, km  56).

Jeudi 2e étape  : Rumelange-Rumelange (150,4 km)

Départ : 13 h. Arrivée : 16h32 (42 km/h).

Le parcours  : Rumelange, Tétange, kayl, Schifflange, Noertzange, Bergem, Huncherange, Fennange, Bettembourg, Abweiler, Leudelange, Schléiwenhaff, Dippach, Mamer, Kopstal, Schoenfels, Keipselt, Quatre-Vents, Dondelange, Ansembourg, Mariendall, Hollenfels (GPM), Tuntange, Saeul (GPM), Septfontaines (GPM), Roddt, Bour, Dondelange, Quatre-Vents (GPM), Kehlen, Mamer, Holzem, Dippach, Bettange, Limpach, Reckange, Elange, Wickrange (rush), Pontpierre, Bergem, Noertzange, Schifflange, Kayl, Tétange, Rumelange, puis circuit (Rumelange (rush), Langengrund (GPM), Poteau de Kayl, Kayl, Tétange, Rumelange à faire 3  fois.

Vendredi, 3e étape  : Bourscheid-Bourscheid (128,8  km)

Départ : 13h. Arrivée : 16h13 (40  km/h)

Le parcours  : Bourscheid, Kehmen, Tadler, Todlermillen, Bockholtzermillen, Goebelsmühle, Schleindermanderscheid (GPM), Consthum, Kautenbach, Alscheid (GPM), Wilwerwiltz, Erpeldange, Weidingen, Niederwiltz, Roullingen, Wiltz, Nocher, Dahl, Goesdorf, Bockholtz, Bockholtzermillen, Goebelsmühle, (GPM), Bourscheid, Burden, Warken, Welscheid (GPM), Scheidel, Kehmen, Bourscheid (rush), Burschtermillen, Lipperscheid, Goebelsmühle, Bourscheid (rush), Burschtermillen, Lipperscheid, Goebelsmuhle, Bourscheid.

Samedi, 4e étape : Mondorf-Roeser (151,7 km)

Départ : 12h55. Arrivée : 16h26 (44 km/h)

Le parcours  : Mondorf, Ellange, Filsdorf, Altwies, Mondorf (rush), Burmerange, Remerschen, Wintrange, Elvange (GPM), Ellange Gare, Wellenstein, Bech-Kleinmacher, Remich, Stadtbredimus (rush), Greiveldange, Canach, Beyren, Flaxweiler, Berg, Weckergronn, Oberdonven, Niederdonven, Wormeldange, Dreiborn, Gostingen, Canach, Oetrange, Bous, Welfrange (GPM), Dahleim, Filsdorf, Syren (GPM), Alzingen, Roeser (rush), Crauthem, Peppange, Livange, Kockelscheuer, Bivange, Roeser (rush), Crauthem, Peppange, Livange, Kockelscheuer, Bivange, Roeser.

Dimanche : 5e et dernière étape : Esch-sur-Alzette-Esch-sur-Alzette (143,9 km)

Départ : 12h55. Arrivée : 16h25 (42 km/h)

Le parcours : Esch-sur-Alzette, Ehlerange, Soleuvre, Sanem, Bascharage, Schouweiler (rush), Sprinkange, Dippach, Dahlem, Hivange, hautcharage, Clemency, Grass, Kleinbettingen, Kahler, Rebierg (GPM), Hivange, Garnich, Dahlem, Dippach, Leudelange-Gare, Abweiler, Bettembourg, Fennange, Huncherange, Bergem, Pontpierre, Wickrange, Ehlange, Pissange, Limpach, Soleuvre (GPM), Belvaux, Esch-sur-Alzette (rush), Ehlerange, Mondercange, Limpach, Soleuvre (GPM), Belvaux, Esch-sur-Alzette (rush), Ehlernage, Mondercange, Limpach, Soleuvre (GPM), Belvaux, Esch-sur-Alzette (rush), Ehlernage, Mondercange, Limpach, Soleuvre (GPM), Belvaux, Esch-sur-Alzette.

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