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[Cyclisme] GP Bob-Jungels : un vent breton à Dippach


Le Breton Alexis Renard s'est imposé dimanche à Dippach. (Photo Julien Garroy)

Les Bretons ont fait un carton dans l’épreuve internationale juniors, dimanche à Dippach.

L’UC Dippach proposait ce week-end plusieurs courses cyclistes dans les catégories débutants à élites/espoirs. Tous les ingrédients étaient réunis pour que cet évènement disputé sous le soleil et organisé autour du centre-ville soit un véritable succès.

Avec en point d’orgue la deuxième édition du GP Bob-Jungels, une course internationale réservée aux juniors 1.1. Cette année, ils étaient 157 de 8 nationalités différentes à prendre le départ d’une épreuve toute neuve mais qui a le mérite de vouloir révéler des coureurs qui feront peut-être parler d’eux chez les plus grands.

Le dernier vainqueur, le Belge Lorran Cassaert, en est un bel exemple. Le circuit proposé par les organisateurs n’était pas facile du tout. La montée de Holzem à 3 kilomètres de l’arrivée ne présentait pas une pente très raide, mais elle était longue et revenait souvent sur ce circuit de 10,9 km à couvrir à douze reprises.

Un tracé sur lequel les concurrents mal préparés en ce début de saison avaient de fortes chances de décrocher au passage de ce secteur stratégique. L’épreuve a été marquée par le triomphe des coureurs du Club de Bretagne.

De quoi satisfaire le directeur sportif Gaël Le Bellec, observateur attentif du comportement de ses poulains sur les routes luxembourgeoises. Au sixième tour, Mols (Bel), Manuel (Ned), Degrutere (Fra), Johannson (Swe), Ericsson (Swe) imités par le Luxembourgeois Leyder étaient les premiers à secouer le peloton. Ils prenaient un avantage qui atteignait les 30 secondes, mais insuffisant pour faire peur à un peloton qui se lançait à leur poursuite.

Dans le groupe de tête, on remarquait le dynamisme de Leyder, jusque-là facile et sautant sur tout ce qui bougeait. «Dans la bosse, j’ai tenté de sortir avec un Suédois, mais avec le vent de côté il était vraiment difficile de faire la décision à cet endroit», expliquait le coureur luxembourgeois.

Parrotta, premier Luxembourgeois

Derrière, les relais dans le peloton étaient efficaces et la jonction avec les six hommes de tête se faisaient dans le neuvième tour. Dans le suivant, les coureurs du Club Bretagne allaient marquer de leur empreinte la fin de course. Le Pennec et Renard passaient à l’attaque dans la dernière bosse en compagnie d’un autre Français Retailleau et du Belge Vansevenant.

Les fuyards n’allaient plus être revus et on allait assister à une explication au sprint. Les coureurs bretons en surnombre dans l’échappée avaient dès lors une belle carte à jouer. Et à ce petit jeu, Renard parvenait à se montrer le plus véloce dans la dernière ligne droite et prenait le meilleur sur Retailleau.

Un peu plus loin, Parrotta le premier coureur luxembourgeois au classement (14e) se montrait satisfait de sa course. «Il était prévu que je roule au début de la course en essayant d’aller dans un groupe. Finalement, quand Misch est sorti, j’ai préféré faire le tempo derrière. C’est de bon augure pour Paris Roubaix, ma prochaine course», expliquait celui qui avait remporté l’épreuve cadets de l’Enfer du Nord voici quelques années déjà.

Le matin, c’est Michel Ries (UC Dippach) qui avait remporté un succès prometteur dans la course espoirs/élites.

De notre correspondant Gilles Tarral

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