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[Cyclisme] Emilien Jeannière (Vendée U) s’impose à Rumelange et devient leader de la Flèche du Sud


Emilien Jeannière (à droite) s'est imposé au sprint jeudi à Rumelange (Photos : Fernand Konnen).

Le Français de 23 ans Émilien Jeannière de l’équipe Vendée U a remporté au sprint la deuxième étape de la Flèche du Sud jeudi à Rumelange devant une grosse vingtaine de coureurs. Une première sélection s’est opérée après une cassure survenue sur le final.

Changement de leader sur la Flèche du Sud après la deuxième étape, jeudi à Rumelange. Alors que toutes les échappées (dont celle du luxembourgeois Cédric Pries parti très rapidement en compagnie de deux compagnons) étaient réprimées sur le circuit final, un groupe d’une grosse vingtaine de coureurs s’est finalement détaché dans le dernier des quatre tours de circuit.

Au sprint, le Français de l’équipe Vendée U, Emilien Jeannière (25 ans) s’imposait d’un cheveu devant le Néerlandais Maikel Zijlaard (VolkerWessels Cycling Team) et prenait du même coup le maillot de leader. «J’avais à coeur de me montrer sur cette Flèche du Sud», expliquait le Français qui réside à l’année près de Bruxelles avec son amie étudiante.

Émilien Jeannière a fait coup double et a hérité du maillot de leader.

Il reprenait ainsi le fil de son succès : «C’était mon objectif cette saison, remporter une classe 2 et une manche de la Coupe de France des clubs. Pour la Coupe de France, c’était fait avec mon succès sur les Boucles de l’Artois. Ici, je m’impose à un niveau supérieur. En début de saison, je m’étais placé en deuxième et troisième position sur des étapes du Tour de Normandie. Le but, c’est que ça m’ouvre les portes pour passer professionnel. J’ai eu des années compliquées auparavant avec des blessures, des tendinites. J’arrivais à bien marcher, mais sur des périodes courtes. Mais maintenant, c’est derrière moi. Ce qui m’a fait passer un cap, c’est de passer stagiaire chez TotalEnergies en fin de saison passée. Il y a eu un très gros travail de l’équipe dans le dernier tour notamment, je me suis dit que j’avais pas d’autre choix que d’aller gagner. Je pense que nous aurons d’autres cartes à jouer ces prochains jours. Moi, j’arrive à passer les petites bosses, mais pas les grandes côtes. On verra bien…»

Côté luxembourgeois, Tom Paquet (sélection nationale) était parvenu à suivre les meilleurs sans encombre malgré une chute qui avait précipité la sélection. «C’était une bonne journée dans l’ensemble. Dans le dernier tour cela a vissé fort dans la principale difficulté. J’ai fait des efforts pour suivre. Avec le vent de face dans la ligne droite précédent la ligne d’arrivée, c’était dur de se replacer avant le dernier virage. Il aurait fallu passer dans les quatre premiers pour viser le succès. Mais le top 15, c’est  bien».

Ce vendredi du côté de Bourscheid, avec une troisième étape longue de 126, 7 kilomètres très accidentée, la Flèche du Sud prendra forcément une toute autre tournure.

D. B.

 

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