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[Skoda Tour] «Ça ne me fait pas peur de courir contre de grands noms»


Arthur Kluckers, ici sur le Tour de l'Ain.

Arthur Kluckers (22 ans) s’apprête à participer à son troisième Tour de Luxembourg, le premier en tant que stagiaire au sein de l’équipe UAE-Team Emirates.

Quel est votre ressenti quelques semaines après avoir signé votre contrat en tant que stagiaire chez UEA-Team Emirates?

Arthur Kluckers : Ma première course au Tour de l’Ain s’est très bien passée. Là ça va être ma deuxième, je vais faire du mieux possible, j’essaye de bien me concentrer. L’ambiance est bonne dans l’équipe et j’essaye d’apprécier un maximum.

Et au niveau du matériel?
Le vélo a changé, il est assez différent, mais c’est un très bon vélo, donc je n’ai pas à me plaindre. Il y a une différence avec les pédales, le groupe et le cadre, mais on s’adapte assez rapidement quand même.

Comment abordez-vous votre troisième Tour de Luxembourg?
C’est toujours bien de rouler sur les routes sur lesquelles on s’entraîne. Je connais les routes, donc je pense que ça va bien se passer, même si c’est une course assez dure avec un plateau relevé. Après le Tour de l’Avenir, j’étais un peu malade, mais depuis ça va mieux. Les jambes devraient être là et l’équipe est bonne, donc je pense qu’on peut envisager la gagne. Hier (dimanche), c’était une bonne préparation (9e à trente secondes du vainqueur au Grand Prix de la Somme) pour les cinq jours de course qui arrivent. Il y a un bon plateau, mais c’est une course comme une autre, il faut essayer de bien faire et ça ne me fait pas peur de courir contre de grands noms.

Quel sera votre rôle au sein de l’équipe?
Je pense que mon rôle va être d’aider le plus possible les leaders et de les emmener dans les meilleures positions possibles pour le final, afin de jouer la gagne. J’ai envie de bien faire et d’aider du mieux possible. Après, je me sens bien ici, je connais les routes, donc je pense que je saurai aider l’équipe.

Que vous inspirent les cinq étapes?
C’est un parcours assez dur, ce n’est jamais plat, ce n’est pas facile. Après, c’est vrai qu’il n’y a pas de grands cols, mais ça va rouler toute la journée. Déjà pour la première journée, la fin d’étape est assez dure.

Je pense aussi que l’étape de Diekirch (NDLR : jeudi 15 septembre, Rosport-Diekirch, 188,4 km) sera dure. On verra quelle sera la tactique de l’équipe, comment on va jouer la course.

Ensuite, vous participez aux championnats du monde U23 en Australie. Comment allez-vous vous organiser?
Je prends l’avion dimanche pour l’Australie, donc il n’y aura pas beaucoup de jours entre le Tour de Luxembourg et l’Australie. Il faudra faire avec et gérer le jet lag le mieux possible. La course est programmée le vendredi (23 septembre), donc ça devrait aller.

Et ensuite, quel est votre programme de fin de saison?
Après les championnats du monde, je ferai trois courses d’un jour en Italie, avec UAE aussi.

Recueilli par Charles Hoffsess

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