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[Cyclisme] Bob Jungels sur la «Doyenne» à l’automne ?


C’est en 2018 que Bob Jungels remportait Liège-Bastogne-Liège, comme l’avaient fait avant lui, les Luxembourgeois Marcel Ernzer (1954) et Andy Schleck (2009). (photo AFP)

Le Luxembourgeois évoque son succès en 2018, mais aussi la possibilité de disputer l’épreuve si celle-ci avait lieu à l’automne…

En cette période de vaches maigres, à défaut de vibrer en direct, on ouvre la boîte à souvenirs. À chaque date à laquelle devait se dérouler l’une ou l’autre épreuve, l’on voit les anciens lauréats conter leur exploit. Vendredi, et alors que devait se tenir la 106e édition de Liège-Bastogne-Liège, Bob Jungels est revenu sur son succès en 2018. Et ce, via un communiqué de presse de Deceuninck–Quick Step en forme d’interview. Que voulez-vous, on n’est jamais mieux servi que par soi-même…

Dans cet «entretien», le Luxembourgeois est revenu sur l’ambition du Wolfpack, en 2018, de marquer les esprits, trois jours seulement après le succès de Julian Alaphillippe sur la Flèche Wallone. «La course est parfois imprévisible, mais toute l’équipe était déterminée à laisser sa marque», déclare l’intéressé tout en se rappelant la stratégie mise en place par son équipe. «Nous voulions rendre la course difficile depuis le début, et après seulement 50 kilomètres, Rémi (Cavagna) a commencé à imposer un tempo dur à l’avant, usant le peloton. Enric (Mas) et Philippe (Gilbert) ont également fait souffrir les autres dans la dernière partie de la course», souligne Jungels avant d’évoquer son attaque au sommet de la côte de la Roche-aux-Faucons : «Je ne m’attendais pas à réaliser un tel écart, mais une fois revenu sur le groupe de tête, j’ai placé une attaque, sachant que cela mettrait Julian dans une position parfaite dans le groupe de poursuite.»

C’est « merveilleux » d’avoir gagné en 2018

Parti seul, Bob jungels se souvient des 20 derniers kilomètres, «les 20 plus longs de ma vie, plein d’adrénaline et d’espoir», durant lesquels il se sentait comme porté. «Je n’irais pas jusqu’à dire que c’était facile, car ce n’était certainement pas le cas, mais comme j’avais des jambes de diamant ce jour-là, la douleur était supportable.» Une forme lui permettant de tenir à distance respectable Vanendert dans la côte de Saint-Nicolas et de prendre conscience véritablement d’un éventuel succès. «À vrai dire, j’ai commencé à y croire à seulement 300 mètres, avant le dernier virage à Ans.»

Troisième Luxembourgeois à remporter la Doyenne après Marcel Ernzer (1954) et Andy Schleck (2009), Bob Jungels estime «merveilleux» d’avoir pu inscrire son nom au palmarès et de rendre fier son pays.

En cette période délicate, Bob Jungels estime que «le cyclisme est un problème secondaire», même si «c’est toujours triste de savoir que tant de grandes courses ont été annulées». Le Luxembourgeois qui, initialement, n’avait pas prévu de disputer la Doyenne cette année, n’écarte pas l’idée d’en prendre le départ si elle était programmée à l’automne.

LQ

 

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