Le coureur luxembourgeois de l’équipe AG2R Citroën s’est de nouveau retrouvé dans l’échappée du jour, jeudi.
Il y aurait une nouvelle étape de montagne ce vendredi, alors soyez-en presque sûr, on y retrouverait Bob Jungels. Comme mercredi, le vainqueur de la neuvième étape de ce Tour de France est allé se frotter aux Wout Van Aert, Thibaut Pinot et autres Enric Mas, bref tous ceux qui ont pris l’habitude de prendre du champ ces derniers jours, avant de voir revenir sur eux le groupe maillot jaune.
Pour Bob Jungels (qui était accompagné dans ce premier coup par ses deux coéquipiers, Stan Dewulf et Benoît Cosnefroy), la journée comptable n’a pas été mauvaise, car si, bien vite, on avait compris qu’il serait difficile de viser un succès d’étape, il y a ce classement général à améliorer. On savait depuis la veille que Neilson Powless, qui se trouvait hier matin juste devant lui, était en mauvaise posture, il a sombré. Logique. Au seuil de la 18e étape, on peut comprendre que Bob Jungels devrait terminer treizième à Paris, si, bien sûr, aucun des douze coureurs qui se retrouvent devant lui au classement général ne connaît une chute ou une maladie.
Car après cette étape de Hautacam, que Bob Jungels a justement bouclée en 23e position, on retrouve juste devant lui au classement général Valentin Madouas. Mais évidemment, on ne voit pas comment le coureur de Rollingen pourrait effacer 9’11″ de retard…
Treizième d’un Tour de France entamé en position de coéquipier, c’est pas mal, surtout lorsqu’on a une étape dans la poche ! «Je pense qu’on a parfaitement exécuté le plan : on était à trois devant et je me suis accroché. Mais voilà, les trois semaines, je commence à les sentir. À la fin, j’étais vide, je n’avais plus d’énergie dans le corps. Il faisait très chaud», a-t-il commenté à son arrivée au sommet de Hautacam. Il tentera de recharger les batteries ce vendredi avant le chrono de samedi, où il pourrait viser un top 10.
Quant à Kevin Geniets, il allait beaucoup mieux que la veille et c’est assurément une très bonne nouvelle, puisque, rappelons-le, le coureur luxembourgeois de l’équipe Groupama-FDJ doit rouler avec une bronchite, de surcroît dans la fournaise du Tour de France. Alors que, mercredi, il avait été lâché dès les premiers kilomètres, cette fois, on l’a même vu escorter son leader David Gaudu, avant de lâcher du lest. Pour lui, le plus dur est fait, il peut de nouveau entrevoir Paris…