Alex Kirsch a pris une belle place d’honneur (4e), dimanche, dans le sprint massif de la dernière étape de la Flèche du Sud.
Quatrième de la dernière étape, cela vous satisfait-il ?
Alex Kirsch : Ce n’était pas le plan prévu. Je devais lancer le sprint pour Michael Carbel mais je ne l’ai pas vu dans ma roue, donc je me suis lancé dans le rond-point.
Que vous a-t-il manqué ?
Tous les ans, ici, le vent souffle dans le dos dans la ligne droite d’arrivée. Mais aujourd’hui (lire dimanche), c’était de face. Je le savais puisque nous étions passés sur la ligne puisque nous avons fait quatre passages, mais j’ai quand même été surpris. Il m’a manqué quelques mètres. C’est comme ça. La chance n’a pas voulu me sourire dans cette Flèche du Sud. C’est ainsi.
Vous pensiez faire mieux ?
Oui et je me sentais très bien samedi dans l’étape d’Echternach. J’avais de très bonnes sensations et j’étais très à l’aise dans les bosses avant de connaître un passage à vide dû à la forte chaleur. C’est toujours comme ça pour moi, lors du changement de temps. Il me faut une huitaine de jours pour que je m’y fasse. De toute façon, Sergio Sousa et Serge De Wortelaer m’ont semblé les plus costauds samedi. Donc il n’y a rien à redire.
Dans la dernière étape, vous attendiez un sprint ?
Non, je voulais partir dans un coup mais cela n’a pas marché, le peloton est toujours revenu me chercher.
Avec quel bilan repartez-vous de cette Flèche du Sud ?
Nous étions venus avec notre équipe de jeunes et il n’y a pas de quoi rougir vu le niveau de la course. C’est quand même bien de courir cette épreuve par étapes d’un tel calibre. J’ai trouvé la course très dure.
Recueilli par D. B.