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[Cyclisme] Alex Kirsch : «On avait loupé le bon coup, alors, on a dû rouler…»


(Photo Julien Garroy)

(Binche-Chimay-Binche) Neuvième, Alex Kirsch a réglé le sprint des poursuivants. Mais le Luxembourgeois de WB Veranclassic était bien costaud.

Alors que l’équipe Quick-Step Floors emmenée par Matteo Trentin, une équipe en surnombre car à trois coureurs dans l’échappée de huit coureurs, semblait avoir la course en main, Jasper De Buyst (Lotto-Soudal) s’est imposé.

Il était désigné leader de son équipe WB Veranclassic au départ de la course alors, logiquement, Alex Kirsch était tout désolé de ne pas s’être retrouvé dans le bon coup, parti dès le dixième kilomètre. Mais il s’est rattrapé en fin de course en prenant la neuvième place, juste devant le champion de Belgique, Oliver Naesen.
Il raconte…

On vous a vu souvent dans le final aux avant-postes du peloton des battus…

Alex Kirsch : Oui, c’est vrai, je me sentais bien. Mais comme le bon coup d’une trentaine de coureurs au départ est parti après seulement dix kilomètres de course, alors que nous n’étions représentés que par un seul membre de notre équipe (Grégory Habeaux), alors, nous nous sommes mis dans l’obligation de faire le travail, avec d’autres équipes comme AG2R La Mondiale, Cofidis et Roompot pour tenter de revenir. Nous n’avons pas réussi. C’est dommage car je me sentais vraiment bien.

Kevin (Geniets) a super bien relayé car en chasse, il a dû rouler aux côtés de Vandenbergh pour essayer de relancer Naesen, le leader des AG2R

Finalement, vous prenez la neuvième place devant des finisseurs comme Naesen ou Petit. C’est encourageant?

C’est le premier sprint que je remporte (il rit). Bon, ça me rassure quand même. Comme je vous l’avais expliqué, dimanche (NDLR : dans le Tour de l’Eurométropole), je me sentais déjà pas mal. C’est sympa de courir lorsqu’on a de bonnes sensations. Ici, j’ai multiplié les efforts dans les derniers kilomètres. J’ai attaqué à deux bornes de la ligne d’arrivée, mais comme mon dérailleur fonctionnait mal sur les pavés, Naesen m’a repris. Je me suis remis un peu dans les roues et puis j’ai fait le sprint pour la neuvième place.

Vous voilà en bonne situation avant Paris-Tours?

On verra bien…

Mais c’est plutôt bien de finir la saison comme ça, non?

Oui, c’est vrai, c’est plutôt encourageant pour la saison suivante. Je n’étais pas bien au moment des championnats du monde et comme j’ai levé le pied ensuite, je me demande si je n’en avais pas trop fait à l’entraînement. Mais là, ça revient bien, en effet.

Vos jeunes compatriotes, Tom Wirtgen et Kevin Geniets, étaient dans la course. Qu’en avez-vous pensé?

Tom était longtemps dans le peloton de chasse, comme moi. Il semblait bien. Kevin a super bien relayé car en chasse, il a dû rouler aux côtés de Vandenbergh pour essayer de relancer Naesen, le leader des AG2R La Mondiale. Il a longuement roulé et c’est comme ça qu’on progresse. Il a montré qu’il était solide.

Denis Bastien