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[Cyclisme] Alex Kirsch ne va pas débrancher


Alex Kirsch va enchainer les courses et ça lui plaît. (Photo : Julien Garroy)

Le Luxembourgeois de l’équipe WB Veranclassic va enchaîner Quatre Jours de Dunkerque, Tour de Belgique et Tour de Luxembourg.

Fort de sa 12e place voici une bonne semaine dans le Grand Prix de Francfort, Alex Kirsch se présente au départ des Quatre Jours de Dunkerque dans de bonnes dispositions. «À Francfort, reconnaît-il, il s’agissait de ma course de reprise et même si je m’étais bien entraîné, j’étais un peu surpris de me retrouver dans le peloton de tête sur le final. Mais bon, je n’étais pas le seul à souffrir et c’est assez prometteur pour la suite…»

La suite, c’est donc ces Quatre Jours de Dunkerque, lesquels, comme son appellation (qui n’est plus d’origine contrôlée) ne l’indique pas, se courent sur six jours… «C’est étrange en effet, rigole Alex Kirsch. C’est une belle course, et on aura moyen de bien faire. Pour les arrivées au sprint, on va miser sur Roy Jans. Personnellement, j’espère être au rendez-vous de l’étape de samedi qui est dure. On verra bien avec l’équipe, mais le plateau est plutôt relevé avec beaucoup d’équipes belges et pas mal de spécialistes des classiques.»

En fait, Alex Kirsch s’apprête à vivre un enchaînement de courses intenses puisqu’à l’issue de l’épreuve française, il poursuivra avec le Tour de Belgique (25-28 mai) et enfin le Tour de Luxembourg (31 mai-4 juin). Avec des ambitions variées. «Étant donné qu’on ne participe à aucun grand Tour, je voulais essayer de recréer cet effet avec beaucoup de jours de course concentrés. D’où cet enchaînement. Disputer un grand Tour est en général bénéfique pour une jeune coureur. J’espère que ça va y ressembler», explique ainsi le coureur de WB Veranclassic.

En ce qui concerne le Tour de Luxembourg qu’il avait terminé en troisième position l’an passé, il s’est fait une raison. «Je pense que l’étape du samedi qui arrive à Diekirch avec une arrivée de trois kilomètres au sommet est faite pour les puncheurs-grimpeurs. Pas pour moi a priori, donc je n’irai pas pour le classement général. Le profil d’un Tour de Belgique me convient sans doute mieux», projette-t-il. Avec toujours cette même règle de conduite : «Dans notre équipe, c’est la course qui va décider quel coureur sera protégé…» C’est sans doute très bien ainsi!

Denis Bastien