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[Conference League] Le Swift aurait pu réclamer la VAR !


Séné et l’attaque hesperangeoise ont eu leurs occasions. (archives Luis Mangorrinha)

Lésé d’un penalty à 0-0, Hesperange est reparti jeudi de Domzale avec une courte défaite après un but pris sur une phase douteuse.

C’est pour le Swift qu’on avait le plus peur après cette première semaine européenne de l’été, parce que Domzale était et de loin, l’adversaire qu’il semblait le plus contre-indiqué de rencontrer si l’on voulait garder le tour suivant dans un coin de la tête. Mais après le non-match du Fola pendant une heure contre les Lincoln Red Imps (2-2) et l’effondrement du RFCU contre Breidablik (2-3), force est de reconnaître que ce sont les hommes de Vincent Hognon – qui s’est embarqué dans l’aventure avec onze nouveaux joueurs dans le groupe et avec moins de deux semaines pour préparer le rendez-vous – qui ont globalement le mieux géré leur rendez-vous.

Cela ne les a pas empêchés de repartir de Slovénie avec une courte défaite, pas totalement méritée et escortés de ce qui ressemble à une monumentale révolution : Hognon, qui avait dit avant le départ tout le «respect» qu’il a pour Jonathan Joubert, joueur le plus capé de l’histoire du football luxembourgeois sur la scène continentale (62 rencontres), l’a laissé sur le banc, lui préférant Dupire. Cela va faire causer. Mais revenons au terrain : n’allons pas imaginer non plus que Domzale n’a pas eu ses occasions de but. Seulement elles furent finalement assez diffuses. Un coup franc au ras de la lucarne (35e), une passe en retrait compliquée et une reprise qui fuit le cadre (39e), deux dégagements sous pression  de Prempeh devant deux adversaires et le but grand ouvert (55e et 70e).

Joubert… sur le banc et Minolien… l’inconnu

Les Hesperangeois, surtout programmés cette saison pour aller chercher le titre, n’ont pas été en reste. Des escarmouches la plupart du temps, mais suffisamment nombreuses pour qu’on puisse en conclure que la marge de manœuvre de favori slovène n’est pas aussi importante que ce que l’on aurait pu craindre.

Et c’est un joueur dont finalement personne ne connaissait l’existence, Andy Minolien, latéral droit formé à l’Olympique lyonnais, 20 ans, qui a surpris tout le monde déjà en étant là, ensuite en se faisant attraper les deux chevilles au moment d’entrer dans la surface de réparation (51e). Pas de penalty pour le corps arbitral. Pas plus qu’il n’y avait de doute pour ce dernier quand Zinic, profitant d’une glissade de Colella, tacle au fond un centre bien travaillé (1-0, 58e). Le problème, pourtant : un Pierrard courageux (car touché en début de deuxième période) qui semble se faire balancer au moment de couper la trajectoire du centre, deux mètres plus tôt. Ah, la VAR ou l’absence de VAR…

Hognon et ses gars auraient quand même pu rentrer avec le nul si Séné avait eu plus de réussite en emballant une jolie frappe qui tapera l’extérieur du poteau (61e). Clairement, pour le retour, il y a la place.

Julien Mollereau

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