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C1 – Monaco lance-t-il une épopée ? (Vidéo)


L’ASM a créé un gros exploit hier à Londres, face à Arsenal (1-3). Avec la chute de l’Atlético, finaliste de la dernière édition, à Leverkusen, cette soirée aura été pleine de surprises.

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Adbennour et ses coéquipiers de l’ASM ont sorti un gros match face à Arsenal hier à Londres. Les Monégasques peuvent rêver des quarts. (Photo : AFP)

L’AS Monaco a réussi une belle performance en allant l’emporter 3 à 1 à l’Emirates Stadium d’Arsenal. À Londres, les Monégasques ont joué un bien mauvais tour aux Gunners d’Arsène Wenger, favoris sur le papier, en marquant trois buts à l’extérieur. Après une nette domination des Londoniens lors du premier quart d’heure, les hommes de Leonardo Jardim se sont enhardis et ont été récompensés de leurs efforts. C’est d’abord Geoffrey Kondogbia qui a ouvert la marque, son tir des 25 m ayant été détourné par Per Mertesacker pour tromper le gardien Ospina (38e).

Ensuite, l’ASM a doublé la mise par Dimitar Berbatov (53e) après un mouvement collectif initié dans sa surface par Fabinho qui, après avoir éliminé cinq défenseurs, a servi Anthony Martial sur la ligne médiane, ce dernier donnant ensuite le ballon du 2-0 à Berbatov, à l’entrée de la surface londonienne. Un but construit en treize petites secondes seulement sur plus de 94 mètres. Un modèle du genre sur lequel les défenseurs d’Arsenal ont démontré une naïveté inconcevable à un tel niveau.

Ironie du sort, cette action collective des Monégasques faisait suite à une action très chaude d’Arsenal, Olivier Giroud ratant une tête assez facile. L’attaquant français allait ensuite manquer un but tout fait, à moins de cinq mètres des buts de Subasic.

> Et Leverkusen se paie un Atlético à 10

Alex Oxlade-Chamberlain pensait avoir sauvé l’honneur des Gunners à la dernière minute, et même peut-être relancé l’intérêt de cette double confrontation, mais Yannick Ferreira-Carrasco a ajouté un troisième but dans le temps additionnel (90+4), qui risque de peser lourd pour la rencontre retour au stade Louis-II. Leverkusen, grâce à un but de Hakan Calhanoglu, a lui aussi créé la surprise en s’offrant chez lui l’Atlético Madrid (1-0), finaliste 2014.

L’actuel 6e de la Bundesliga a mis sous éteignoir le 3e de la Liga, réduit à dix à partir de la 76e minute, maintenant l’espoir d’atteindre enfin des quarts de finale qui lui échappent depuis 2002. L’Atlético d’Antoine Griezmann, qui a manqué de soutien sur le front de l’attaque, devra se montrer moins brouillon et plus discipliné le 17 mars à Vicente-Calderon pour décrocher un 7e quart de finale. Porté par son public de la Bay Arena, Leverkusen a pris l’ascendant dès le premier quart d’heure d’un premier acte disputé, avec une agressivité parfois limite.

Mis à l’ouvrage, le portier espagnol Miguel Moya a été sauvé par l’angle gauche de sa cage où venait s’écraser une frappe tendue de près de 30 m du défenseur central Emir Spahic (26e). Le coach Diego Simeone a été contraint à deux changements prématurés : le latéral Guilherme Siqueira, visiblement touché, a laissé sa place à Jesus Gamez (38e) puis Saul Niguez, qui n’avait pas récupéré d’un coup reçu plus tôt, la sienne à Raul Garcia. À peine sur la pelouse, Gamez a été à l’origine d’une belle occasion des Colchoneros : servi dans la surface, il a adressé un centre en cloche à Griezmann, mais le Français a été devancé par le poing du portier Bernd Leno (39e).

Toujours à l’offensive, Leverkusen a trouvé la faille à la 57e minute : lancé par Bellarabi dans la surface, Calhanoglu contournait son défenseur avant de décocher une frappe puissante sous la barre (1-0). Peu après l’heure de jeu, Simeone a effectué son troisième et dernier changement en lançant Fernando Torres dans la bataille à la place d’Arda Turan. Mais face à la pression allemande, ses hommes ont eu du mal à sortir de leur moitié de terrain, tandis qu’en face Leno se montrait très rassurant dans ses interventions. Les Espagnols ont vécu une fin de match difficile, contraints à terminer le match à dix après l’expulsion de Tiago, frappé d’un 2e carton jaune pour un tacle dangereux sur Karim Bellarabi.

Le Quotidien (avec AFP)

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