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[BGL Ligue] Son avenir ? Martin Forkel verra plus tard


(Photo: Jeff Lahr)

En fin de contrat avec Rosport cet été, Martin Forkel ignore encore de quoi son avenir sera fait. Sa priorité du moment est ailleurs : vite maintenir le Victoria et «faire mieux» qu’en 2022/2023.

C’était la meilleure opération du week-end : en ramenant un succès remarqué de Pétange (2-3), où le Swift (2-0, 2e journée) et le Progrès (2-2, 5e j.) avaient laissé des plumes cet été et où seul le F91 s’était imposé (0-1, 13e j.) cette saison, Rosport a effectué un bon de trois places pour s’inviter dans le top 6 aux dépens du Titus et avec six longueurs d’avance sur les barragistes.

Plus vraiment une anomalie : après avoir bouclé les huit derniers exercices dans la deuxième partie de tableau (deux fois 9e, trois fois 11e, deux fois 12e et une fois 13e), le Victoria, l’une des équipes en vogue de la phase retour l’an dernier, s’est mué cette saison en habitué de sa première moitié.

Sur les 18 premières journées, Rosport en a achevé dix dans le top 8 et même trois dans le top 5 (la 8e, la 9e et la 10e), qu’il réintègrera dimanche s’il s’impose à Strassen, 5à deux points. Comment expliquer cette petite ascension sociale?

Interrogé début octobre sur ce thème, alors que son équipe pointait au pied du podium, Martin Forkel avait eu cette réponse : «Après 15 mois de travail en commun, on commence à en voir les fruits.»

C’est d’autant plus vrai avec cinq mois supplémentaires, ça le sera encore plus en fin de saison, mais pas sûr que la mayonnaise continuera de prendre au-delà du 26 mai, date de la 30e et dernière journée : l’Allemand arrive en fin de contrat.

«Je planifie les choses semaine après semaine»

De quoi son avenir sera-t-il fait? Forkel, qui «aime» le Victoria et s’y «(sent) bien», ne le «(sait) pas» encore. Mais si «(son) premier contact sera Rosport», il semble entendu, vu ses états de service rosportois, que l’ex-coach de Berbourg (PH, 2020-2022) peut viser plus haut.

Ce d’autant qu’il possède depuis novembre la licence UEFA Pro, le grade le plus élevé des diplômes d’entraîneur. C’est d’ailleurs en partie parce que Rosport lui offrait des conditions optimales pour le préparer (il effectuait sa formation en Lituanie et devait donc parfois s’absenter plusieurs jours) que l’Allemand a prolongé son bail l’été dernier.

Mais le technicien, il le disait lui-même en octobre, se «refuse à voir trop loin». Sa position n’a pas varié depuis : «Je planifie les choses semaine après semaine, match après match.»

Avec le souci «de prendre les points le plus vite possible, se mettre en sécurité, continuer à faire progresser l’équipe et les joueurs et faire mieux que la saison passée», que Rosport, déjà crédité de 24 unités, avait fini avec 32 points.

Un nouveau succès dimanche à Strassen rapprocherait le Victoria de ces divers objectifs. Et attirerait sans doute un peu plus l’attention autour de l’entraîneur allemand.

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