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[BGL Ligue] Rodange, dernier : « C’est impossible de faire pire »


Nedzib Selimovic s'est senti bien impuissant contre Etzella. (photo Gerry Schmit/Tageblatt)

Actuelle lanterne rouge de DN, le Rodange de Nedzib Selimovic n’a pas vraiment le droit à l’erreur en se déplaçant dimanche chez son plus proche rival, Mühlenbach. Sous peine d’être décroché…

On est encore loin de la ligne d’arrivée dans cette saison puisqu’on vient à peine de reprendre mais le rendez-vous de dimanche, à Mühlenbach, semble tout de même déjà très important pour vous…

Nedzib Selimovic : Sincèrement, c’est un match crucial. Une vraie rencontre à six points. On s’est complètement raté lors de la réception d’Etzella le week-end dernier. On ne peut pas se permettre de manquer un autre match…

Après le match face aux Ettelbruckois, vous avez parlé de « creux », de « fatigue » et de « blocage psychologique » pour expliquer cette prestation. C’est tout de même inquiétant alors qu’on en est à mi-parcours…

Après un quart d’heure, je savais qu’on ne pourrait pas relever le défi que nous avions devant nous. Tactiquement, techniquement… Est-ce dû à l’état du terrain ? Au fait que c’était le premier match ? À la pression ? Était-ce une séquelle de notre stage à l’étranger dont on est revenu juste avant la reprise ? Une fatigue éventuelle en raison du changement climatique tout de même assez important? Un mélange de tout ça ?

Bref, vous ne comprenez pas d’où cela peut venir…

On a tout raté. On est passé à côté de toutes les consignes qui avaient été données, sans qu’à mon sens ce soit voulu. Pendant un quart d’heure, nous avons fait jeu égal avec notre adversaire. Et puis…

Un jour sans, donc. Vous avez peur que cela puisse se reproduire ?

C’était un non-match. Impossible de faire pire que ce que nous avons proposé ce dernier week-end ! Personne n’a compris ce qu’il se passait. Sincèrement, à un moment, j’ai juste admis qu’il n’y avait rien à faire. Que les joueurs n’y arrivaient pas. Tout le monde semblait conscient qu’il fallait en faire plus, mais ils étaient tous comme paralysés. Ils n’étaient pas en mesure de pouvoir en faire davantage.

Il nous reste une demi-saison à disputer mais cela va très vite au Luxembourg avec un championnat à 14 équipes. Et pour moi, la semaine anglaise qui s’annonce risque d’apporter pas mal de lumière sur la suite de la saison. Pour l’heure, les positions sont très resserrées dans le bas de classement puisqu’il n’y a, par exemple, que deux points entre le septième et le 12e. Après ces trois matches, la situation sera beaucoup plus claire. Et si nous voulons nous accrocher, nous devons absolument faire un résultat dès ce dimanche (NDLR : Rodange recevra ensuite, mercredi, Pétange puis s’en ira le week-end suivant à la Jeunesse). Nous sommes capables de refaire notre petit retard sur les équipes qui nous précèdent (NDLR : deux points de retard sur Mühlenbach, cinq sur le trio qui se situe à 14 points au classement). J’en suis sûr et certain !

Et vos deux recrues du mercato hivernal, Arthur Njo-Léa et Alexis Larriere ?

Sur le match de dimanche, ils n’ont pas apporté un plus. Mais si je juge plutôt les amicaux qui ont précédé, là, j’ai vu quelque chose. Njo-Léa et Larriere ont un peu des profils similaires. Ils peuvent jouer à toutes les places offensives. Tout en étant complémentaires sur plusieurs positions. On attend beaucoup d’eux en zone offensive. C’est là que nous avions clairement un souci. Parce que nous nous sommes toujours créé des occasions… sans parvenir à ce que la concrétisation soit aussi au rendez-vous. On n’est pratiquement jamais parvenu à prendre l’avantage durant la première moitié de saison…

Dimanche, vous retrouvez donc un club de Mühlenbach où votre frère, Hasib, était entraîneur en début de saison et où vous-même vous avez déjà officié…

Oui, c’était en Promotion d’honneur voici quelques années (NDLR : en 2013/2014). Cette saison-là, on avait fait appel à moi pour sauver le club et nous y sommes arrivés, avant que cela se déroule un peu moins bien lors du championnat suivant… Mais c’est avec plaisir que j’y reviens. Même si je sais que sur le terrain, ce sera tout sauf un plaisir.

Entretien avec Julien Carette

©FLF

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