Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Deux semaines après la victoire en Coupe de Luxembourg face au F91, les joueurs de Marco Thomé et Differdange ont repris l’entraînement en douceur, hier matin, avant de passer aux choses sérieuses aujourd’hui. Son défenseur Geoffrey Franzoni a tout de même réussi à s’organiser pour faire le vide.
Treize jours de vacances, c’est assez ?
Geoffrey Franzoni : Ça fait un peu court… Mais la finale a eu lieu tard (NDLR : le 31 mai), alors on n’a pas trop le choix. L’an passé, la finale avait eu lieu plus tôt, le 23 mai. Ça nous avait permis de couper trois bonnes semaines. Ce n’était pas mal. Peut-être qu’on devrait fonctionner toujours comme ça, sachant que neuf fois sur dix, les équipes concernées par la finale de la Coupe sont celles qui sont engagées en Coupe d’Europe. Après, ce qui est bien dans la configuration de cette année, c’est qu’on ne perd pas la condition physique.
Qu’avez-vous fait entre le coup de sifflet final de la finale de Coupe et la reprise d’hier ?
Moins de 24 heures après la finale, j’étais sur une plage en Turquie. J’ai fêté la victoire avec l’équipe, mais je ne suis pas allé au restaurant avec eux le soir. Mon avion du Luxembourg pour Belek partait à 4h du matin. Et comme chez moi, les valises se font à la dernière minute, je devais faire vite ! Dès qu’on a gagné la demi-finale, j’ai réservé mes billets.
Cette période a-t-elle été une période de repos pur ou avez-vous respecté un programme ?
Le coach (NDLR : Marc Thomé) nous a demandé de couper complètement la première semaine. Pendant la deuxième, j’ai couru trois fois. Le but, ce n’est pas d’arriver en retard par rapport aux autres, il y a un minimum à faire. Au niveau de l’alimentation, je n’ai rien changé, je ne me suis pas plus lâché que d’habitude car j’ai la chance de ne jamais prendre trop de poids.
En quoi a consisté la reprise ?
On a un peu couru et touché au ballon. C’était plus une occasion de se retrouver qu’autre chose. C’est à partir de demain (aujourd’hui) qu’on va vraiment bosser.
Le calendrier luxembourgeois fait que la vraie préparation physique a lieu en hiver. La reprise estivale ne sert-elle qu’à intégrer les nouveaux venus ?
Pas seulement à ça, mais en partie, oui. Pour les équipes qui jouent une Coupe d’Europe, oui, il s’agit de vite intégrer les nouveaux. Le vrai travail physique, on le fait l’hiver. Heureusement qu’on joue l’Europa League, sinon, la pause aurait été plus longue et on aurait plus cravaché à la reprise.
Le FCD03 a recruté quatre joueurs pour l’instant. Que vous inspirent-ils ?
Il y a (Yannick) Bastos et (Pierre) Piskor, qui faisaient déjà partie de la maison. Tous les deux n’ont plus joué depuis un moment. On a pris (Gonçalo) Almeida, un des joueurs les plus forts de Grevenmacher. Et puis (Arnaud) Schaab dans les buts. Vu la finale que (Julien) Weber nous a fait, ça va être un super duel entre les deux. On a peu recruté, mais on a pris quatre super joueurs.
Dans votre tête, il y a déjà l’Europa League ?
Oui, c’est pour ça qu’on revient si tôt à l’entraînement, c’est notre motivation. D’habitude, je jette un œil sur les adversaires contre qui on peut jouer. Là, je ne l’ai pas trop fait. West Ham, ce serait chouette, mais je nous vois bien retourner dans un pays de l’Est.
Entretien avec Matthieu Pécot
