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[BGL Ligue] Progrès : l’exemple Leo Barreiro


Jeff Strasser se sent moins seul. (Photo : gerry schmit/tageblatt)

Le Progrès n’a pas les résultats qu’il espérait en cette fin d’année. Il doit bien la finir et retrouver de la «continuité».

Le Progrès n’est pas retombé, contre Differdange, dans ses travers d’avant la dernière trêve internationale, quand il était inefficace devant des équipes du ventre mou ou du bas de tableau (nul face au RFCU et Mondercange, défaite contre Käerjeng). Non, il sort récemment d’une prestation convaincante face à Mondorf (3-0), mais aussi d’une défaite lors de laquelle il a simplement pris de plein fouet le réalisme du leader differdangeois (3-1).

Jeff Strasser a modérément apprécié l’analyse qui a suivi, un peu partout, parce qu’elle ne faisait pas la part suffisamment belle à ce qu’ont montré ses joueurs. C’est-à-dire une volonté de jeu plus avérée que celle de Differdange, qui a beaucoup misé sur les erreurs de son voisin pour prendre la profondeur et le punir par le véloce Monteiro. Le Progrès a ouvert le score sur une action superbe, a failli reprendre l’avantage sur un face-à-face de Mazure, commis deux boulettes qui l’ont plombé, a raté deux grosses occasions de recoller. Ce derby, il l’a donc perdu et cela fausse ses comptes puisque son technicien tablait sur un neuf sur neuf d’ici à la fin de la phase aller.

Une défaite, ce serait du retard en plus

Mathématiquement, il est à neuf points du leader au moment de se retrouver face à un F91 qui ne prend plus de buts et vient de signer six victoires consécutives en championnat. Avec le risque, donc, de se retrouver à quatre succès de la première place pendant les fêtes, à neuf points de son hôte, ou six d’un Swift qui reste encore tout de même favori pour le titre s’il se remet en ordre de bataille.

Sur ce qu’il a montré au Parc des sports d’Oberkorn, pas de raison de douter de la compétitivité immédiate du Progrès. Mais Jeff Strasser compte nombre d’absents. Et en face, rien, absolument rien ne va de travers. On ne peut donc pas ne pas envisager l’hypothèse d’un Progrès légèrement décroché du podium avant le début de la phase retour.

Jeudi soir, Jeff Strasser s’est trouvé un successeur footballistique. Faisant écho à son titre de meilleur sportif du pays, vingt-deux ans après. Il s’en serait donc voulu de ne pas féliciter Leandro Barreiro, premier joueur de ballon rond à être sacré depuis lui, «parce que c’est difficile d’émerger quand on pratique un sport collectif qui nécessite une continuité d’une saison». La continuité, c’est ce que son groupe doit retrouver en début d’année 2024, après la pause hivernale. Mais il convient ce dimanche de ne pas prendre trop de retard sur les bonnes résolutions.

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