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[BGL Ligue] Pétange fesse Rosport, Etzella revient in extremis, Strassen gagne un match fou


Merk, double passeur et buteur, a fait bobo à Rosport. Photo : mélanie maps/archives lq

Le Titus semble lentement monter en puissance. Sa nette victoire sur un Victoria désormais lanterne rouge, en atteste.

Un très bon début de rencontre de la part des pétangeois, qui n’auront mis que quatorze minutes pour ouvrir le score. Sur une passe en retrait de Merk, Tekiela surgit et envoie le cuir au fond des filets de Bürger. Il faut dire que dès les premières minutes, Pétange fait parfaitement tourner le ballon dans ses rangs et ne laisse aucun espace à Rosport au milieu de terrain.

Six minutes après le premier but, Merk, habituellement buteur, délivre, après une belle incursion à gauche, une deuxième passe décisive pour Stumpf.

Début de rencontre parfait pour les hommes de Kakoko. Rosport ne trouve pas de solutions face au pressing tout terrain des pétangeois. Le calvaire continue pour Rosport. Abreu donne à Stumpf le long de la ligne, qui lui rend directement. La capitaine pétangeois dribble, rentre dans la surface et d’une frappe à ras du sol, il inscrit le troisième but de son équipe. À peine de retour des vestiaires, Rosport réagit et hérite dès la première minute d’un penalty, que Steinbach transforme. Quelques instants plus tard, le capitaine rosportois tente sa chance de vingt mètres, une chance pour le Titus, très mal revenu des vestiaires : Barrela veille pour son premier vrai arrêt du match après le penalty. Rosport change complètement de visage dans cette deuxième période, mais comme à chaque incursion dans les seize mètres adverses, Pétange met le feu et c’est Heil qui inscrit le quatrième but de l’après-midi. Merk, double passeur, crucifie définitivement Rosport à la 80e minute, après une belle passe de son latéral, il trompe Bürger pour le 5-1. Une rencontre dominée de la tête et des épaules par Pétange.

Alexandre Adam

 

Etzella – Käerjeng 1-1

Le début de rencontre est à l’avantage des locaux. À la suite d’un centre de la gauche, Belesi sauve devant Anthony Nwanne (6e) en corner. Sur ce corner, Frising est tout heureux de pouvoir dévier un tir vicieux en pivot de Berisha. Pendant vingt minutes, il ne se passe rien. Hermandung avec un essai plutôt anodin essaie de réveiller les acteurs (27e). Käerjeng, transparent pendant une demi-heure, plante une première banderille quand Lopes avec un coup franc échoue d’abord dans le mur local avant de mettre un tantinet à côté. Juste avant la mi-temps, Galea, des pieds, dévie un tir lointain de Titizian.

On rejoue à peine quand Albanese qui vient juste d’entrer en jeu reprend victorieusement au deuxième poteau un centre d’Alverdi (0-1). L’équipe locale après son départ plutôt convaincant est envahie par le doute et la crainte d’une chute libre. Sa réaction est assez timide. Après 25 minutes lors du deuxième passage, Frising n’a dû négocier aucun ballon ! Son vis-à-vis Galea s’est fait lui presque suprendre sur un coup franc de plus de trente mètres de Lopes. La transversale s’oppose au bonheur de Käerjeng.

Mais à l’ultime minute, un superbe coup franc de Hermandung termine sa course en lucarne (1-1). Dans la foulée, une reprise acrobatique de Rapaille sur centre de Da Mota effleure le poteau du but gardé par Frising. 1-1 score final au terme d’un match à oublier au plus vite.

Georges Bassing

 

Strassen – Wiltz (4-3)

Annoncé comme un sérieux outsider en début de saison, Strassen a du mal à franchir un cap. Avec 1 point sur 12  lors des quatre derniers matches, les joueurs de Christian Lutz espéraient inverser la tendance en offrant l’hospitalité à Wiltz, guère mieux lotie au classement.

Contrat rempli dans un match à rebondissements où le ballon est allé sept fois au fond des filets. Ce sont les nordistes qui ouvrent les hostilités au bout de soixante secondes de jeu. Romeyns profite d’une remise de Lusala pour battre Özcan de près (0-1). Quelques instant après, c’est au tour de Baiverlin d’égaliser sur une superbe frappe (1-1, 4e). Le match continue à s’emballer  et Tibor, du plat du pied, propulse les siens devant (2-1, 9e).

L’UNA maintient la pression et ne va pas tarder à faire le break par l’intermédiaire de Baiverlin (3-1, 11e). Après un premier quart d’heure complètement fou, Wiltz reprend peu à peu ses esprits et Ngwisani réduit le score sur pénalty (3-2, 31e). Au retour des vestiaires, il faut être un peu plus patient pour voir un nouveau but. Il est l’oeuvre de Delgado qui profite d’un exploit personnel de Timmermans (3-3, 76e). Une égalisation d’autant plus méritante que les visiteurs étaient en infériorité numérique depuis la 65e minute à la suite du deuxième carton jaune de Napoleone. Dans les derniers instants de la partie, Strassen fait le forcing pour empocher la mise. C’est finalement dans les arrêts de jeu que Perez d’un magnifique coup franc dans la lucarne débloque la situation et offre un succès sur le fil à son équipe (4-3, 90+6).

Gilles Tarral

 

Mondercange – Mondorf (1-2)

Mondercange se montre plus prompt en ce début de rencontre par M’Barki et Alunni. Mais malgré une belle possession de balle cela reste trop stérile. Mondorf subit sans trop de pression. Machado est consorts sont intraitables en défense. Par contre leurs incursions dans l’autre surface se font très rares.

Ils vont se réveiller à cinq minutes de la pause quand Sami Ben Amar s’infiltre à droite et passe en revue toute la défense avant d’envoyer un pointu se loger au fond des filets (0-1, 43e). Un but tombé de nulle part et contre le cours du jeu car les visiteurs étaient trop timides jusque-là.

Au retour des vestiaires, les Verts vont montrer un visage plus séduisant. La première occasion est visiteuse mais Bourigeaud trouve  Da Silva sur la trajectoire. Plus inspirés ils vont par contre enfoncer le clou par Abdelkadous qui profite de la passivité défensive pour plier la rencontre (0-2, 65e). Entretemps les visiteurs oublient de «tuer» définitivement le match. Peu après, Bourigeaud écope d’un deuxième carton jaune synonyme d’expulsion et les doutes s’installent du côté des Mondorfois. Dans les arrêts de jeu, les locaux réduisent le score par l’inévitable M’Barki mais il était trop tard.

Paulo Bastos

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