(11e JOURNÉE) Les hommes de la capitale reviennent très fort, avec leur victoire mercredi soir contre Wiltz (1-0).
On s’attendait à un match serré et cela n’a pas vraiment été le cas, car Wiltz a été loin de ses performances habituelles. Les Nordistes n’ont jamais réussi à inquiéter leur adversaire. La tâche s’annonçait certes difficile, car l’équipe de la capitale est en forme et vient d’accumuler trois victoires de suite par un but à zéro, mais on pouvait espérer plus de cette équipe du Nord qui, avec cette défaite, voit son avance fondre au classement et perd une place. Cette équipe féroce du premier tour perd un peu de sa splendeur.
Dès l’entame, les locaux prennent les choses en main. Ils pressent énormément leur adversaire pour les empêcher de sortir de leur milieu de terrain. Ils parviennent à le faire merveilleusement bien, ce qui met les Wiltzois en mauvaise posture. Ils subissent de plus en plus lors de cette première période. L’équipe de la capitale maîtrise son sujet tant en défense qu’au milieu du terrain. Il ne reste aux attaquants qu’à faire leur boulot : inscrire des buts.
Chose plus facile à dire qu’à faire. Même s’ils montrent de la bonne volonté, ils ratent à chaque fois le coche, notamment Dembélé qui ne profite pas d’une occasion en or pour offrir l’avantage aux siens. Il peut avoir des regrets, car de telles occasions n’apparaissent pas toujours. Mais pas le temps de se morfondre sur son cas, car il reste du temps. Et c’est une équipe du Racing de plus en plus conquérante qui s’abat sur la défense nordiste, mais il lui manque chaque fois la lucidité pour trouver la dernière passe ou tromper le portier.
Simon traînait par là
Mais à trop attaquer, l’équipe de la capitale oublie de bien défendre et, à la 33e, elle commet une grossière erreur qui permet à Wiltz de bénéficier d’un penalty. Mais Ibrahimovic, pas en réussite pour une fois, voit son tir paré par Ruffier.
Plus de peur que de mal et le portier de la capitale permet aux siens de pouvoir entamer cette deuxième période sur les mêmes bases que la première, c’est-à-dire pied au plancher. Wiltz continue donc de défendre. Impossible pour lui de construire du jeu ou d’enchaîner trois passes de suite. Il subit, mais tient bon. Les minutes défilent et le RFCU perd de sa splendeur, payant tous les efforts fournis lors des soixante premières minutes. Et lorsqu’on croit que les deux formations vont se partager les points, J. Simon sort de sa tanière pour reprendre un coup franc mal dégagé et transpercer les filets, permettant aux siens d’engranger une quatrième victoire d’affilée par un but à zéro. Amplement mérité.
Jessy Ferreira