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[BGL Ligue] Henri Bossi : «J’ai tout à perdre»


Henri Bossi remplace René Peters en tant que coach d'Hostert (Photo : Julien Garroy)

Comme prévu, Henri Bossi a accepté de reprendre la main à Hostert, en remplacement de René Peters.

Pourquoi avoir accepté de revenir ?
Henri Bossi : J’ai passé trois ans et demi dans ce club et on a connu beaucoup de succès. Le maintien en PH, la montée, les maintiens en DN, la finale de la Coupe. Je me suis toujours bien entendu avec le président Wolter, qui est devenu un ami. Pour lui, c’était difficile de trouver quelqu’un qui connaisse mieux le club que moi. Je ne pouvais pas lui dire non.

Rien n’est perdu, mais ce sera très serré

Comment est la situation ?
J’avais dit à la reprise que si Hostert ne faisait pas de points sur les quatre premières journées, cela deviendrait très, très compliqué. Parce que là, l’équipe commence à avoir beaucoup de suspendus ou de menacés de suspension. Ce sera très dur de se maintenir.

À ce point ?
Rien n’est perdu, mais ce sera très serré.

Comment jugez-vous le travail de René Peters ?
Revenir de la sorte en première partie de saison, après cinq défaites consécutives, c’était très bien. Mais renchaîner sur quatre défaites à la reprise… Alors je ne sais pas comment cela va en interne, mais bon, globalement, Hostert est là où on pouvait espérer qu’il soit au niveau classement.

Le hasard du calendrier fait que vous reprendrez à Dudelange, le club où vous rêviez de devenir entraîneur et où rien ne s’est passé comme prévu. Un petit sentiment de revanche ?
Non parce que je ne connais même pas le coach (NDLR : Bertrand Crasson). Ce n’était pas leur faute surtout. Ce ne sont pas eux les décideurs. J’ai passé deux mois là-bas et même si sur le plan humain, avec Ferrera, cela a été compliqué, mais correct, j’ai quand même appris des choses, même à mon âge. Mais reprendre là-bas, alors que c’est la dernière chance du F91, ce n’est pas un cadeau.

Et devoir se battre pour le maintien notamment contre Rosport, où vous donniez un coup de main, c’est un cadeau ?
J’en ai reparlé avec Marc (Thomé) et on s’est dit « que le meilleur gagne ». Mais vu l’état de forme du Victoria en ce moment, il n’aura rien à voir avec le maintien.

Entretien avec Julien Mollereau