Après un début d’année qui l’a plongé à une place de relégable, l’USH a pris la décision de rapatrier le sauveur habituel en lieu et place du jeune Lars Schäfer. Le choix de l’expérience face à une situation compliquée.
Henri Bossi directeur sportif du Swift, c’est déjà fini. Et pour cause : l’US Hostert a décidé de se séparer de son jeune coach allemand, Lars Schäfer et de lui confier une nouvelle mission sauvetage. Le coach de 65 ans, qui avait commencé la saison à la Jeunesse et avait décidé d’accepter le poste laissé vacant après le licenciement de Sofian Benzouien à Hesperange, va donc connaître un troisième club en moins de six mois.
Il était déjà revenu pour un dépannage (qui a duré) en 2020
Mais celui-ci, il le connaît bien mieux que les deux précédents : il y a déjà dirigé 160 matches, multipliant les exploits avec un club dont le budget le destine chaque saison à jouer le maintien. Auteur de plusieurs sauvetages de dernière minute y compris en barrage, Henri Bossi avait déjà accepté de revenir devant l’échec relatif de l’«expérience» René Peters, lors de la saison 2019-2020.
Cette fois encore, il hérite d’une situation compliquée : officiellement relégable depuis la défaite de ce dimanche contre Rosport (1-3), l’USH est à trois longueurs du premier non-relégable et, surtout, n’a pris qu’un point sur six possibles contre des concurrents directs (Käerjeng et le Victoria). Il ne compte qu’une victoire sur ses huit derniers matches de championnat. Pour contrecarrer cette terrible dynamique, Jacques Wolter et son comité ont suivi les pas de Mondercange -qui vient lui d’appeler Ciancanelli en lieu et place de Dinis De Sousa- : mettre le jeunisme entre parenthèses et remettre les «anciens» aux manettes.
Julien Mollereau