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[BGL Ligue] Differdange, Pétange, le Progrès et la Jeunesse sont enfin lancés


Bei, Cappa et Franzoni exultent : c'est enfin parti pour eux! Photo : archives lq/mélanie maps

Les Ettelbruckois ne sont pas parvenus à prolonger l’état de grâce de ce début de saison. Au moins, pour le FCD03, la saison commence enfin vraiment.

Etzella, équipe surprise de ce début de championnat était privée en ce dimanche pour la venue de Differdange de son numéro 1 Jake Galea, blessé (élongation musculaire). Le jeune Sergio Englaro le remplace. Dans un début de rencontre soporifique, aucune équipe ne sait élever le rythme ou se créer une occasion de but. Après 40 minutes, les deux gardiens n’ont encore reçu aucun ballon, c’est vous dire que la lassitude et l’ennui gagnent les tribunes. La seule action dangereuse d’un premier passage insipide et terne est l’oeuvre de De Castro qui, après un raid individuel côté droit, d’un tir puissant met Englaro à rude épreuve.

La partie gagne en intensité et en vitesse au retour des vestiaires. Etzella s’enhardit et la reprise instantanée de Rapaille sur centre de Varela passe un tantinet à côté (52e). La frappe de Da Mota seul à onze mètres du but manque, elle, de force (57e). Differdange répond par un coup de tête plutôt anodin de D’Anzico (60e) avant que Trani, avec une frappe puissante n’ouvre le score à la 69e (0-1). Etzella accuse le coup et Differdange porte l’estocade cinq minutes plus tard avec un tir croisé de De Castro en pleine lucarne.

Réduite à dix suite à l’expulsion de Da Mota, l’équipe locale souffre et l’échappe belle à plus d’une reprise contre un adversaire libéré et qui obtient son premier succès en cette saison.

Georges Bassing

 

Jeunesse – Wiltz (1-0)

La Jeunesse tient elle aussi sa première victoire. Même si elle est largement méritée au vu de toutes les occasions, la Vieille dame s’est fait peur car elle semblait longtemps à l’abri de concéder un but. Mais lorsque Sommer a écopé d’un deuxième jaune assez bêtement, l’angoisse s’est ressentie.

Mais plus de peur que de mal et au final le but de Seck à la 12e minute a suffi à la Vieille dame. Et quel but : dos au but la recrue offensive contrôle de la poitrine et réalise un retourné acrobatique pour mettre le ballon au fond des filets.

La partie est plaisante. Les hommes d’Henri Bossi ne font pas la même erreur que la semaine dernière en arrêtant de jouer après cette ouverture du score. Au contraire, ils continuent d’attaquer et sont proches de doubler le score. Mais le manque de chance fait que le ballon passe toujours à quelques centimètres du cadre. Les Nordistes ont du mal à faire face  à cette Jeunesse enfin conquérante après trois semaines de galère. Seul Napoleone arrive à tirer son épingle du jeu, mais ses frappes manquent de précision. À part celle lors de la deuxième période mais le ballon s’abat de plein fouet sur un défenseur Eschois qui évite que le ballon rentre. La tension monte d’un cran et les attaques s’enchaînent mais plus rien ne sera inscrit, ce qui arrange la Jeunesse qui avait bien besoin de cette victoire avant le derby face à Mondercange.

Jessy Ferreira

 

Pétange – Mondorf (4-1)Avec la réception de Mondorf, Pétange se doit de remporter sa première victoire. En effet, les hommes de Yannick Kakoko ont enchaîné un nul et deux défaites depuis l’ouverture. Déterminés, ils ne leur faut pas plus de quinze minutes pour se défaire de l’emprise de la défense des Thermes. Abreu, servi par Tekiela, ne se montre pas maladroit pour loger le ballon sous la barre dans un angle fermé (1-0).

Le numéro 10 du Titus ne va pas rater non plus sa deuxième tentative. Sur une passe en profondeur de Steinmetz, il enroule son ballon qui finit sa course au fond des filets (2-0, 28e). Le troisième but ne tarde pas à arriver dès le retour des vestiaires. La frappe d’Abreu repoussée par Machado arrive dans les pieds de Merk qui ne se prive pas de corser l’addition (3-0, 48e). Du côté de Mondorf, c’est trop approximatif pour inverser la tendance. À un quart d’heure de la fin, Tekiela à la réception d’un centre au deuxième poteau de Gonçalves  envoie une quatrième fois du plat du pied le ballon au fond (4-0, 85e). Le pénalty transformé par Benamra en fin de rencontre est anecdotique (4-1, 85e). La messe était dite depuis longtemps.Gilles Tarral

 

Progrès – Rosport (1-0)

​Elle avait déjà été toute proche dimanche dernier à Käerjeng, et la quatrième tentative aura donc été la bonne pour le Progrès. Devant au score dès leur première offensive, les Niederkornois ont, malgré une deuxième période disputée à 10 contre 11, signé leur première victoire de la saison face au Victoria Rosport (1-0).

Mis sur orbite par un penalty très précoce de De Almeida, consécutif à un centre de Bonhert et une faute de Jimenez sur Muratovic, le Progrès a assez nettement maîtrisé le premier acte. S’ils ont offert à Rodrigues deux possibilités d’égaliser dont le milieu rosportois n’a presque rien fait (29e, 31e), les hommes de Jeff Strasser, souverains dans les duels et maîtres du cuir, auraient même dû se mettre à l’abri avant la pause. Mais Hend n’a pu couper ce centre fuyant de Bohnert (37e) et a trop tergiversé devant le but vide (45+1), tandis que Filet et Muratovic ont gâché une énorme double opportunité (40e).
Seul face à Bürger, Filet a encore buté sur le portier allemand au retour des vestiaires et échoué à donner au Progrès un break mérité (49e). Un tournant : sur le corner suivant, Vogel a tenté d’abuser M. Wilmes et écopé d’un deuxième jaune, et la partie a changé de physionomie, forcément. Le Victoria a alors davantage monopolisé le ballon et mieux combiné dans le camp niederkornois, sans pour autant parvenir à recoller. La faute à Latik, bien placé sur cette frappe lointaine de Marques (55e), à ce retour de Karayer dans la surface sur Jimenez (70e), et cet arrêt réflexe de Latik sur une reprise de Gaspar (87e). Contraint d’opérer en contre dans une deuxième période qui a viré au hourra football, le Progrès aurait, lui, pu tuer la partie de cette façon, si De Almeida avait obtenu le penalty espéré ou si Luisi n’avait pas buté sur Bürger en angle fermé. Sans conséquences.
Simon Butel

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