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[BGL Ligue] Couturier, LA différence du Swift face au F91?


Sorti des formules d’usage de son staff et de ses coéquipiers… on n’a vu que Couturier depuis les tribunes. (Photo luis mangorinnha)

Même pas dans le groupe en mai, alors que son équipe avait cruellement manqué de fighting spirit, il a illuminé l’entrejeu hesperangeois.

On n’avait pas compris et lui non plus. Il y a six mois, ne pas retrouver sur le terrain Clément Couturier, et même pas dans les 16 Hesperangeois venus jouer une finale pour le titre, d’ailleurs, frôlait déjà l’hérésie sur le papier. Et plusieurs semaines après, relire cette rencontre totalement ratée par le Swift, à l’aune de ce qu’elle aurait pu être avec sa pile électrique, a dû laisser d’infinis regrets au Holleschbierg. Presque au-delà d’une impuissance totale dans le jeu, le Swift avait été mangé dans le fighting spirit, une valeur qu’incarne Couturier mieux que personne dans ce club.

Alors fatalement, énormément de choses ont changé entre mai et novembre mais on ne va pas pouvoir faire l’impasse : il y a un lien entre ses deux performances hesperangeoises qui sont le jour et la nuit, et ce lien porte le numéro 5.

Un profondeur immédiate

Dimanche, le Swift a joué en avançant et en misant beaucoup sur la vitesse d’exécution. Couturier aurait pu se contenter de gratter une pluie de ballons. On ne voyait déjà que lui dans l’entrejeu bien avant de savoir qu’il serait aussi décisif.

C’est lui qui est au au niveau de la ligne médiane, sur l’ouverture du score, sur ce contre où il tient sans doute le rôle le moins éclairant, celui de simple relais entre la déviation-talonnade de Corral et la passe décisive de Stoltz (0-1, 6e). Mais c’est lui qui joue la profondeur immédiate, en une touche (visiblement une consigne de jeu appliquée par tout le monde mais avec moins de talent) pour le 0-2 vers Corral puis le 0-3 vers Philippe.

Après le crâne, la lèvre explosée!

Alors forcément, quand il est sorti à la 82e, visiblement carbonisé, le gros câlin de «Caza» n’était pas volé, loin de là. Mais ne comptez pas sur lui pour tresser des louanges tout particulièrement à son milieu de terrain : «Non, je n’ai pas vu un très bon joueur aujourd’hui. J’en ai vu beaucoup. Terki a sorti le même match que Couturier. Prempeh a été impérial, Malget aussi avant sa blessure. Dupire nous rassure sur chaque ballon. Les latéraux, rien à dire… C’est le match d’une vraie équipe de foot.»

Et Couturier lui-même ne va pas se départir de cette réserve sur sa performance cinq étoiles. «Disons que c’est dans la continuité de ma saison. Et je sais qu’il y a encore des choses à améliorer. Mais je n’aime pas trop me montrer.» Raté : sorti des formules d’usage de son staff et de ses coéquipiers… on n’a vu que lui depuis les tribunes. Enfin, pas que lui, loin de là. Mais surtout lui. Sans doute parce que c’est son activité qui avait tant manqué à cette équipe en mai dernier.

Et dont elle aura encore besoin d’ici à la trêve hivernale, d’autant qu’il résiste à tout, même aux coups. Dimanche, c’est la lèvre fendue qu’il a quitté le terrain, nécessitant un petit tour à l’hôpital pour se faire recoudre, 15 jours après s’être fait suturer le crâne contre Mondercange. Le guerrier par excellence.

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