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[BGL Ligue] Ces primes fantômes qui font parler


Sébastien Grandjean a jeté un pavé dans la mare avant la dernière journée. Photo : luis mangorrinha

Depuis que le Fola a dit sa conviction que le Swift paye des primes d’encouragement à ses adversaires, la lutte pour le titre est polluée.

Un dirigeant wiltzois a avoué à ses homologues du Fola qu’un membre du Swift avait cherché à le joindre toute la journée avant le match en retard de mercredi? Voilà qui fait écho aux allégations de Sébastien Grandjean, après la victoire sur Differdange, le week-end dernier, qui affirmait que les joueurs rodangeois ont reçu une prime de victoire récompensant leur volonté de jouer le jeu. Le lendemain, le directeur sportif rodangeois, Yvon Dietz, s’était insurgé, indiquant que ce n’était pas le cas. Mais le mal est fait : la rumeur galope à tous les coins du pays et hier, selon nos informations, le technicien eschois a reçu un courrier d’avocat en provenance des représentants de Flavio Becca pour «propos diffamatoires» et tout le tremblement. «Il doit se comporter en grand monsieur et pas en charlatan», a asséné le sponsor du Swift.

Moi, c’est peut-être parce que je suis nouveau et Grec…

Ces primes fantômes, dont tout le monde entend parler mais que personne ne voit, que tout le monde dit exister mais dont personne n’a la preuve, sont soit un fantasme absolu, soit une institution locale tolérée parce que non régulable. Pas une fin de saison sans qu’on en entende parler en tout cas et hier, il n’a pas fallu pousser loin Panos Katsaitis, le vice-président de la Jeunesse, pour qu’il s’empare du sujet alors que la Vieille Dame est la dernière à pouvoir empêcher le titre du voisin : «Moi, c’est peut-être parce que je suis nouveau et grec, mais personne ne m’en a parlé. J’en entends parler de loin, c’est tout. Et j’espère que ce ne sera pas le cas. Je ne veux pas que ça se passe chez nous. Nous jouons pour notre blason, pour notre maillot et pour l’histoire de ce club.»

À Hesperange toujours, Pascal Carzaniga est un coach qui hausse les épaules et les sourcils en même temps. Totalement désintéressé par le sujet : «Moi, toutes ces histoires ne m’intéressent pas. Il faut savoir gérer la pression et ceux qui font des déclarations intempestives sur le sujet sont ceux qui ne savent pas gérer les matches à haute pression». La prime à la bonne ambiance!

Julien Mollereau

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