BGL Ligue – Canach, au suivant !

Actuellement barragiste, Canach veut se payer Hostert pour confirmer sa bonne forme.

Canach sait qu’il pourra compter en cette chaude fin de saison sur son gardien et capitaine Jailson Moreira. (Photo : Julien Garroy)

Patrick Maurer plante le décor : « À part l’année de notre remontée où ça avait été tranquille (NDLR : En 2012/2013, Canach avait fini 7e laissant le premier relégable à 23 points et le barragiste à 12), c’est devenu une habitude. On se fait peur jusqu’au bout. »

Barragiste dans une DN hyper serrée où il compte un point d’avance sur le premier relégable (Käerjeng, 13e) et un de retard sur le premier sauvé (Mondorf, 11e), Canach a cet avantage qu’il connaît le décor par cœur. Il a prouvé par le passé qu’il savait gérer ses émotions dans le money time. Il suffit de se rappeler du scénario de l’an passé, où il avait assuré son maintien en gagnant les deux derniers matches, face au F91 qui jouait le titre et se serait bien passé de ce couac (4-3) et à Grevenmacher (0-3).

Cette saison, le club n’a enchaîné deux succès de suite en championnat qu’à une seule reprise. C’était fin septembre, face à Hostert et Mondorf, autrement dit les adversaires qui lui sont proposés cette semaine… Débarrassé des problèmes d’infirmerie trop pleine, Maurer a prévu de changer « deux ou trois joueur » par rapport à ceux qui ont éliminé Hamm en quart de finale de la Coupe de Luxembourg, samedi (0-0, 4-2 aux tab). « Physiquement, à Hostert, on sera bien. La prolongation, on en ressentira peut-être les effets dimanche contre Mondorf. Jouer 120 minutes, c’est beaucoup. Voilà pourquoi il faudra apporter des gars frais », prévient le coach. En l’occurrence, François Borgniet, qui revient de suspension, permettra à Marcos Titon de souffler.

> Le Josy-Barthel comme autre objectif ?

L’idée est d’aborder ces matches « comme des finales » aux dires du coach. « On en a gagné une contre Wiltz avant la trêve (3-2). Là, deux autres nous attendent », formule-t-il. Canach est focalisé sur cette semaine qui peut être déterminante pour son avenir. Voilà pourquoi Maurer préfère pointer le curseur sur ces deux rendez-vous plutôt que de se glorifier de la qualification en demi-finale de la Coupe, stade que le club n’avait jamais atteint dans son histoire.

Dans un coin de sa tête, Patrick Maurer pense forcément à une qualification (la date du tirage au sort des demi-finales, qui concernent aussi le F91, Differdange et Etzella n’est pas encore connue) pour une finale au stade Josy-Barthel. Mais il sait aussi que l’affaire sera compliquée, surtout si le tirage lui propose un FCD03. « C’est une équipe qu’on n’a jamais battue », rappelle Maurer. Canach a encore été éliminé l’an passé par le tenant du titre, après un match fou (4-3 ap). Et comme à Canach, les années ont tendance à se ressembler, on a très peur de ce tirage…

De notre journaliste Matthieu Pécot